Chapitre 18

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"Bip" "Bip" "Bip"

J'entrouvre mes yeux doucement. Une salle blanche, des appareils tous plus étranges les uns que les autres. Un hôpital, je suis à l'hôpital.

Maintenant, j'ai les yeux tout à fait ouverts et je me redresse.

Un médecin arrive, me fait recoucher un me donne un médicament. Je me sens mieux.

Le médecin repart et je détache un à un les nombreux fils qui m'entourent.

Je me lève et vais prendre quelques habits dans l'armoire.

Après m'être habillée, je sors de ma chambre. Je longe les murs à la recherche d'une porte pour sortir.

Mais, le médecin de tout à l'heure et ma mère ont prit le même chemin que moi et passent à côté de moi sans me regarder, ils sont en train de discuter.

Je me relève difficilement après m'être accroupie pour pas que ma mère et le médecin ne me voit.

Je continue de marcher mais une infirmière passe par là et je n'ai pas le temps de me baisser qu'elle m'a déjà attrapé et me ramène à ma chambre.

Elle me recouche dans mon lit et me remet les fils dans la peau.

Je ne vois plus que du noir et sombre dans un sommeil agité.

Je me rappelle cette nuit, la nuit d'il y a 4 jours, la nuit où j'ai failli mourir.

Je me rappelle ma détermination: retrouver ce sale petit c** de Lambert.

Mais aussi du sang, des coups de feu, de la mort. Ma mort proche.

Je me réveille en sursaut. Il fait noir et l'on m'a enlevé les fils électriques qui étaient dans mon bras.

Je me lève difficilement avec un mal au crâne atroce.

Je reste quelques secondes, sonnée avant d'essayer de faire quelques pas.

J'ai toujours mal à la tête mais tout va bien.

Une infirmière arrive soudain et me donne un doliprane puis me fait asseoir.

Quelques temps plus tard, j'ai moins mal à la tête et vais me changer.

Il fait noir dehors et je décide donc d'aller voir une infirmière.

Je visite les couloirs mais n'en voit aucune. C'est bizarre ça, quand on les cherche on les retrouve pas mais par contre quand c'est l'inverse, elles sont toujours là.

J'en trouve enfin une dans son bureau. Je toque et entre. Elle me regarde de haut en bas et je la reconnais, c'est celle qui m'a ramené dans mon lit l'autre jour.

"-Combien de temps ai-je dormi??
-6 jours mademoiselle.
-Quelle heure est-il??
-Minuit et demi, vous devriez vous recoucher."

Elle se lève et me raccompagne à ma chambre.

Je me couche et fait mine de dormir mais je n'ai pas le cœur à ça.

Après quelques minutes, je sors du lit, ouvre la seule armoire de la chambre, prend mon sac à dos préféré, mets dedans quelques vêtements, mon pyjama, mes affaires de toilette et descends dans la cuisine. Je prends 7 couteaux bien aiguisé et un peu de nourriture. Je remonte dans ma chambre en rasant les murs pour ne pas que les caméras de surveillance me voit.

J'arrive enfin dans ma chambre d'hôpital, prend le drap du lit et, en l'accrochant sur un petit crochet, arrivé à descendre les 2 mètres qui me séparent du sol.

Je saute le dernier 30 centimètres et atterrit sur mes jambes tant bien que mal.

Ça y' est, je me suis enfuie. Je cours dans une rue, à droite puis à gauche. Je ne sais pas où je vais.

Double meurtre à BangkokOù les histoires vivent. Découvrez maintenant