Sunrise ~~~~( Twilight // Harry Potter )

Chapitre 7

PDV EDWARD

La cloche annonça la fin des cours de la matinée. Je me dirigeai avec Alice et Bella vers la cafétéria ou nous devions retrouver Hermione. Elle était assise seule à notre table habituelle, les coudes sur la table et la tête sur les mains. Elle avait le regard dans le vide et semblait perdue dans son propre monde. En m'approchant d'elle, je me rendis compte que je pouvais entendre ses pensées. "Mais pourquoi ça m'arrive tout le temps ? Ce ne sont que des souvenirs ! Arrête d'y penser"

Bella déposa violemment son plateau sur la table, la faisant sursauter et sortir de son espèce de trance. Elle leva la tête et ses yeux croisèrent les miens. Aussitôt, je sentis les barrières que j'avais senti la dernière fois s'élever de nouveau et la même sensation d'être sous l'eau me parvint à nouveau. Je savais que c'était elle qui contrôlait ces barrières même si j'ignorais encore comment.

- Je déteste les maths ! dit Bella en s'asseyant lourdement à côté de sa jumelle

- Les maths ? Je croyais que tu avais littérature, lui répondit Hermione en haussant un sourcil

- C'est vrai mais je déteste quand même les maths...

- Pas moi, j'aime bien, c'est détendant.

- Oui mais toi tu es bizarre ! Non mais sérieusement, qui aime aller au lycée à part toi ? Non ne répond pas à cette question ! prévint-elle alors en levant une main alors qu'Hermione commençait à ouvrir la bouche pour répondre.

Toute cette petite conversation m'amusait beaucoup et je voyais qu'Alice aussi, si j'en croyais le demi sourire au coin de ses lèvres qui se transforma bientôt en un regard inquisiteur vers Bella.

- Bella, à quand remonte notre dernière virée shopping entre filles ?

- Je me souviens plus, et ca me va comme ca, répondit Bella en se concentrait sur son assiette.

- Exactement, trop longtemps ! Donc toi et moi en va à Sport Angeles ce week-end. Hermione, tu es bien sur invitée.

- Je peux pas ce Week-end, Hermione et moi avons déjà des plans. Et ce n'est pas la peine de me regarder comme ça !

Bella leva sa fourchette vers ma sœur avec un air qui se voulait sans doute menaçant, sans succès. Alice sembla capituler.

- D'accord, d' accord je n'insisterai pas, mis je peux au moins savoir ce que vous allez faire ?

Bella regarda sa sœur et attendit un peu. C'est finalement Hermione qui répondit.

- On va se promener dans les alentours, Bella va me faire découvrir la région.

Alice se plaignit encore un peu, obligea Bella à lui réserver le Week-end suivant et, satisfaite, se laissa aller contre le dossier de sa chaise.

La cloche retentit à nouveau, annonçant la fin de la pause déjeuner et nous nous dirigeâmes tous vers le gymnase, où nous avions tous un cours de gym, à la plus grande horreur de Bella.

PDV BELLA

Je ne pus que me réjouir quand la fin du cours de gym arriva, mon heure de torture personnelle venait de prendre en fin, mais la semaine touchait en plus à son terme.

Plus de cours, plus de sport et plus de cantine pendant deux longs jours, et je ne pouvais à ce moment rêver mieux. Une fois changées dans nos vêtements habituels, Hermione et moi prirent le chemin de la maison. À ma demande, elle me parla du week-end, et des gens que j'allais rencontrer à cette occasion.

- Tu verras, les Weasley sont adorables, tu devrais bien t'entendre avec Ginny, la sœur de Ron. Et tu vas enfin rencontrer Harry, depuis le temps que je t'en parle. Même si les circonstances sont un peu particulières.

- Pourquoi particulières ?

Hermione se tendit à côté de moi.

- Eh bien, disons que la guerre a été dure pour tout le monde et les Weasley ont perdu Fred, qui était pour eux à la fois un fils, un frère et un jumeau. Et nous un ami très proche.

Je ne savais que répondre. J'avais moi-même une jumelle et imaginer la perdre était inconcevable. Hermione continua :

- La douleur ne s'effacera jamais mais elle commence doucement à s'estomper, mieux pour certains que pour d'autres mais ça commence tout doucement, on n'oublie pas mais on avance.

-

Je ne savais pas toujours pas quoi dire, donc je décidai de changer de sujet pour ne pas laisser Hermione se perdre sur un chemin de pensée qu'elle voulait sans doute éviter.

- Sinon tu m'emmèneras à Londres ? J ai toujours voulu visiter cette ville.

- Bien sûr ! On ira sur le chemin de Traverse. Tu verras, c'est un endroit... magique !

Nous étions maintenant arrivées à la maison et Hermione me prévint que nous partirions dans deux heures, me laissant le temps de préparer un sac de voyage pour le week-end.

PDV HERMIONE

Ça y est tout était prêt pour partir et j'avais convaincu Charlie de nous laisser toutes les deux. Bella me rejoignit en bas des escaliers, pile à l'heure à laquelle je lui avais demandé. Elle devait vraiment être contente d'y aller pour être prête aussi vite. Je sortis ma baguette et me tourna vers elle.

- Bon alors prend moi le bras et serre fort. Et je te conseille de fermer les yeux.

Elle s'exécuta en me lançant un regard hésitant. Je sentais qu'elle n'était pas rassurée.

- Ne t'inquiète pas ça ira, mais tu te sentiras sans doute un peu mal à l'arrivéen mais je de quoi te faire sentir mieux.

PDV BELLA

Une fois agrippée à son bras et mes yeux fermés je sentis Hermione lever sa baguette et faire un demi-tour sur elle-même. Avant que je ne puisse lui demander ce qu'elle faisait, tout se brouilla autour de moi à une vitesse folle. Mes entrailles se tordaient douloureusement et je me sentais comme essorée un panier à salade et passer dans un tube bien trop étroit pour mon corps. Et puis tout à coup, plus rien. Le monde s'était arrêté de tourner et quand je commençai à regarder autour de moi. Je fus cependant vite rattrapée par une sensation de vertige qui me fit tomber à genoux. Mon estomac se retourna et je crus pendant un moment que j'allais vomir. Hermione posa une main sur mon dos et me donna une petite fiole en me disant de la boire d'un coup. Le goût était horrible, mais je me sentis mieux au bout de quelques secondes. Je me relevai et regardai autour de moi je n'étais plus du tout à Forks dans l'état de Washington aux États Unis. Le spectacle qui s'offrait à moi me laissa sans voix.