Chapitre 1 : L'Aurore de la journée

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"Driiinng ! Driiinng ! Driiinng...!!!" sonna l'alarme.

     • Quel drôle de rêve !

Bonjour, je m'appelle Lucy, je suis au lycée, en classe terminale et sans me venter, je me débrouille assez bien, je peux même dire plus que ça ; je suis la reine du lycée, en fait, la seule qui puisse décoder un portable rien qu'avec mon code magique que j'ai surnommé : LCM (Lucy code master), entrer dans les dossiers des élèves sans besoin de pénétrer dans la direction, je sais, c'est un peu illicite mais avec ça je gagne un peu d'argent; les élèves viennent me voir après qu'ils aient fait une bêtise et qu'ils ne veulent pas que ça s'enregistre dans leurs cartons (dossiers), et enfin, parler au téléphone sans insérer une carte SIM. Ça c'est tout moi !

Vous vous demandez sûrement comment je fais, ben...c'est mon petit secret.

On me surnomma : "Ai" qui signifie : Intelligence artificielle.

    • Jolie carrière, hein !

Je suis la fille chérie de mes parents, c'est évident, je suis leur seule enfant, en fait, que je sache !
Comme m'annonça l'alarme, c'est déjà l'heure d'aller à l'école.
Youw ! Je glissai dans la douche, j'ouvris le jet d'eau et me lavai. Quelques minutes après, je sortis; vêtis de ma sortie de bain, je m'essuyai un peu les cheveux et ensuite les coiffai. Un dernier coup d'œil au miroir et tout fut parfait. Je m'habillai d'un chemisier bleu et d'un jeans noir (J'adore porter des corsages avec des jeans). Prudemment, je sautai l'escalier, ouvris la porte et dis :

-Au revoir maman. C'est que mon père part journellement de très tôt.

-Mais..., dit-elle d'une phrase inachevée.

Et ouais, pas le temps de prendre le petit déjeuner.

Arrivé au lycée, je franchis diligemment le couloir et avançai ma main vers la targette.

    • Quelle drôle horripilation !

J'ai l'impression d'ouvrir la porte de l'enfer. Bon Lucy, du courage quand même; c'est pas comme si je vais me planter là dernière, ou aller me cacher quelque part, pour ainsi sécher les cours, m'encourageai-je.
Avec résignation, j'ouvris enfin la porte et entrai. C'est alors que tous les regards se convergèrent sur moi.
Alors artificieusement, je lançai un sourire fugace, accompagné d'un petit salut de la main.

Le professeur suspendit son cours et me regarda avec je ne sais quelle expression. Sur ce, je commençai à me sentir un peu gêner.

Quelques secondes après, celui-ci me fit signe d'aller m'asseoir.

Fissa, j'allai m'asseoir et m'affalai sur la chaise, sortis mon livre d'espagnol et suivis le cours.

Le professeur récapitula, histoire de me mettre au même niveau que les autres, et continua le cours...

Pendant la récréation, j'en profitai pour prendre mon déjeuner. Je m'assis en compagnie de mes amis : Fred et Stacy, tranquillement, jusqu'à ce que quelqu'un vienne nous tarabuster l'ambiance; cette garce de Vennia. Un détail : Vennia est la sorcière du lycée, l'ennemie commune de tout le monde. Pourquoi ne pas faire une coalition pour la jeter de son trône pernicieux. Parfois je me demande ce qu'elle trouve à agacer les gens.

     • Le plaisir bien sûre !

Son émergence me coupa l'appétit comme une paire de ciseaux découpant un cercle de ruban.

-Alors ça va les clones, nous agaça-t-elle en me touchant l'épaule. Et oui, c'est le nom qu'elle donne à tout le monde.
Très taquinante, hein !  C'est ce genre de fille avec qui, aucun gars aimerait prendre part.

Sa présence me dégoûte autant que sa main lourde et tanquinante atterrissant sur mon épaule de temps à autre ; qu'est-ce que ça me mit en rogne qu'elle me toucha continuellement.
Dommage que je sois la seule en ce moment ayant l'envie de lui bouffer comme petit déjeuner, ça ferait de moi une monstre, mais bon j'aurais quand même la paix.

Elle continua à nous traiter comme ça pendant des heures : Clone ! clone ! clone ! clone ! clone ! clone ! clone !...
Comme j'ai tellement envie de lui bondir dessus...

C'en est finit les taquineries. Je rentrai chez moi.

      ● Quelle journée !

-Mhm...qu'est-ce-que ça sent bon, reniflai-je une odeur provenant de la cuisine.
Cette odeur délicieuse et savourante fait gronder mon pauvre estomac affamé, comme une voiture tombant en panne d'essence.

Je fis la bise à mes parents : Julio, mon père, un homme grand de taille, plutôt séduisant et sexy, dit souvent ma mère, moi je trouve qu'il est tout simplement mignon, il est plutôt costaud et fort je dirais. Ma mère l'appelle "Hercule". Moi, le seul Hercule que je connais, il peut soulever toute une maison, mon père lui, tout ce qu'il peut soulever, c'est ma mère. Pauvre Hercule ! Et Sandra, ma mère, plutôt mignonne, mon père la surnomme "Extra-fine", c'est ce genre de nom qui la fait rougir qu'à chaque fois que mon père le lui dit, et elle se comporta toujours comme une gamine de 16 ans. Moi j'ai 16 ans et je me suis jamais comporté ainsi. Ma mère me dit qu'un jour je comprendrai. Espérons qu'elle dise vrai !
Je flattai mon chien puis montai dans ma chambre. Je me déshabillai illico presto et descendis pour le dîner.

Réunissant tous autour de la table, j'étais déjà partante pour une sorte de concours alimentaire hirondelle.
Comme j'étais affamé alors je n'en fis qu'une bouchée. Mes parents me regardèrent avec des gros yeux, d'un air voulant dire : "wow !".

-Mais quoi, demandai-je en levant un sourcil, j'étais affamé.

-Euh...amen, terminèrent-ils.

Je mangeais avec une lance-pierre qu'on dirait que j'ai loupé quelque chose, quelque chose de bien plus importante que de gagner ce concours imaginaire. C'était quoi déjà : Dîner, prière, ... prier, oh, j'ai oublié de prier. Que Dieu me pardonne.

- Mais qu'est-ce-qui t'est arrivé,  
On dirait que t'as pas mangé    depuis..., je dirais, un bon bout de temps, me demanda le malabar.

-Oui. Tu ne participes même pas à la prière, ajouta ma mère.

-Je suis désolé. La raison est qu'aujourd'hui une vilaine fille m'as coupé l'appétit par son apparition taquinante, ainsi que de son nom "Clone" qu'elle m'a attribué, m'excusai-je.

-Clone !?... dit donc, elle est plutôt douer pour donner des noms, me moqua mon père.

-Merci de ton remarque papa. Je peux dire que cela me console, ironisai-je.

Ma mère sourit et me regarda d'un instant. On dirait qu'elle aussi, a été infecté par le virus moqueur de mon père.

-Pas n'importe quelle clone quand même, dit-elle avec un leger sourire sur les lèvres, celle qui peut résumer son assiette rien qu'en une bouchée.

-Ahaahhaaaah..., rirent-t-ils de moi.

-T'as raison mère-clone, je peux faire ça !

-Euh..., mais... quoi !?...

Youw, je marquai un point. Là, je peux aussi rire d'elle :
-Ahaaaha...!!!

-Elle t'as bien eu ma chérie, lui dit mon père en riant.

-Euh, c'est vrai mon chéri-clone.

-Ahhaaaaah..., rîmes-nous tous.
Et voilà le mot perturbant est devenu notre objet de rire.

Voilà une qui a une dénouement plutôt régalante.

C'est ainsi que la journée fait ses adieux et la nuit prend le relai...

LE CRI D'ALARME : L'élue d'Archex [ En Correction ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant