Chapitre 9 : Une tire nullarde et prochissime...

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Pour une fois dans ma vie, je me réveillai de bonne heure sans l'aide du bruit provenant du couloir ou de celui que produise une personne venant cogner à la porte. Et en parlant de cogner, voilà la porte qui vint de recevoir son premier coup matinale; c'est sans doute Stéphanie qui vint me réveiller pour me rappeler l'heure. j'ouvris la porte et constatai que la personne dehors était belle et bien elle. Elle garda le silence pendant un moment pour me regarder avec des gros yeux. Évidemment, je vis qu'elle a bien envie de me féliciter, mais on sait tous les deux qu'elle ne le fera pas, alors oublions les compliments !

Elle lança en revanche un sourire fugace et dit :
-Déjà debout, étonnant !

-On s'améliore..., dis-je en lançant à mon tour un sourire de fierté. Je pris mon sac et sortis en fermant la porte derrière moi. Sur ce, nous marchâmes.

Rico vint à notre rencontre. me regarda et dit :
-Aujourd'hui, on va t'apprendre à te servir d'un arc.

-Génial ! Exclamai-je.

Nous arrivâmes à la cour d'entraînement, plein de fatigue. Je m'allongeai sur le gazon, histoire d'essouffler un peu.

Quelques minutes, je me relevai de mon repos et écoutai ce que dit le prof.

-Première leçon : La vitesse d'une flèche dépend de trois choses : la force de vos muscles, une bonne visée et du courage.

-Du courage ! Mais quelle accointance y a-t-il entre la vitesse d'une flèche et ce dernier !? M'interrogeai-je.

Aussitôt après, je le vis prendre une flèche de son carquois, la plaça dans son arc et la lança. Dès le moment que la flèche se déclencha, je la suivis des yeux jusqu'à sa destination.

Et sans nulle intention de mettre le tireur sur le pinacle, je peux dire que la flèche a passé directement à l'endroit visé. Cela m'épate et je fis :

-Hum mm..., je peux essayer ?

Il me donna l'arc ainsi que des principes; on peut dire qu'avec lui, difficile de prendre l'un sans l'autre :

-...Il faut toujours bien viser avant de lancer la flèche.

-OK ! dis-je en essayant de placer la flèche dans l'arc. Je dois dire que cela m'a prit pas mal de temps; assez pour remarquer que Stéphanie se riait de moi.

      ● Quelle humiliation !

Ouf, je finis enfin par fixer la flèche sur la corde de l'arc.  et décidai promptement de la lancer et regardai sa direction.

Mais c'est comme si je la pris de ma main et la jetait devant mes pieds. Ce serait plus facile avec une arbalète

Encore une fois, je me fis humilier par cette flèche.

Vous connaissez l'expression qui dit : "Rater un éléphant dans un couloir" ben...on dirait que celle-ci a été faite suivant mon incapacité.

Au derrière de moi, je pouvais entendre Stéphanie qui riait; c'était si audible que je n'avais pas besoin de me tourner pour la voir.

-C'est bon, j'arrête tout, dis-je toute en colère.

-Mais..., tu dois continuer ! Me dissuada Rico.

-Et pourquoi ? De toute façon j'en ai rien à faire de toute ces choses là.

-Si et tu le sais bien, insista-t-il.

-Alors parce que t'as pas réussi à ton premier coup, tu décides de tout arrêter ? Ne sais tu pas que petit à petit l'oiseau fait son nid ? Franchement, je te croyais plus tenace, plus coriace..., me motiva Stéphanie.

-Vous avez raison et j'ai tort de vouloir tout laisser tomber. Je vais continuer, mais pas pour aujourd'hui parce que je suis hyper fatigue, résonnai-je.

-Dans ce cas, mettons ça à demain ! Programma Rico.

-D'accord, dis-je.

Nous ramassâmes nos affaires et rentrâmes au château...
Il était probablement dans les 16heures.

                 
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Il fait sombre et froid à l'intérieur. Alors chacun fut obligé de porter sur soi : un chandail, un bonnet, une paire de gants, etc.

Pour ce qui est de l'obscurité, nous essayâmes d'allumer toutes les lumières; même celles qui se trouvèrent à des endroits dont nous n'eûmes pas trop besoin; de sorte que l'intensité de celle-ci puisse diminuer, mais c'est comme si à force qu'on allume plus de lumières, à force, accrue son intensité.

Ne pouvant rien faire ni changer, nous nous résignâmes avec l'éclairage tout faible et vacillant que nous donnèrent vaguement les ampoules allumées.

Depuis que je suis ici, c'est pour la première fois que j'assiste à une froideur et obscurité de ce genre.

Hyvan nous proposa de faire du feu avec du bois, mais malgré qu'on le fîmes, ça ne changea pas grande chose.

        ● On dirait que ce soir, toutes les choses se montèrent contre nous !

Je décidai d'aller me couler un bon bain chaud, alors je me levai et dis :

-Ben... moi, je vais me couler un bon bain chaud; et je vous conseille d'en faire autant, dis-je en allant en direction de ma chambre.

Une fois arrivée, j'entrai dans la douche, ouvris le jet d'eau chaude et ainsi laisser couler l'eau, d'un commun accord avec mes cheveux qui la distribuèrent soigneusement dans chaque partie de mon corps.

Je restai pendant très longtemps sous la douche.

Soudainement, j'entendis un bruit dans la porte; comme quelqu'un faisant tourner le verrou de celle-ci. Alors je fermai un peu le jet d'eau pour diminuer le bruit de la douche. J'entendis à présent des pas redondants et un peu omniprésent de l'intérieur. Si ça se trouve, c'est peut-être Jésus-Christ, car lui seul peut être partout à la fois !

        ● Bon, finit la devinette !

Tâtonnement, je pris une chose, me recouvris d'une serviette et marchai à pas comptés, essayant de voir qui est l'auteur de ce bruit frustrant. Et c'est alors que je suis tombée sur quelqu'un que j'ai peureusement frappé en poussant un cri.

D'un regard curieux, je jettai un coup d'oeil vite fait par terre pour regarder l'individu, et c'est là que je remarquai que la personne était en fait Stecy. La remarquai-je et dis :

-Mais qu'est-ce que tu fais là; tu m'as foutu une peur bleue !!!?

-Aaah, désolé ! C'est que je venais t'annoncer que le soupé était prêt et qu'on t'attendait depuis déjà deux heures de temps. Jai frappé une telle quantité de fois qu'on pourrait entendre de loin, la porte qui criait et implorait de la faire grâce.
Mais en dépit de tout, t'as pas répondu, alors j'ai décidé d'entrer pour...

C'est que l'eau qui coulait sous la douche était d'une telle instance que cela a rendu l'espace-ci bruyant.

-Merci de te faire des soucis pour moi. Et...désolé de t'avoir frapper, franchement je suis désolé de t'avoir fait cette marque, dis-je en fixant sa marque frontale.

Elle toucha le front tout rougit et bosse, s'allongea sur le lit et dit :
-T'inquiète, c'est pas comme si je suis morte.

J'ouvris l'armoire, pris une robe de nuit et repartis en direction de la douche. Je m'habillai, en suite me regardai à travers le miroir trois fois de suite; sortis de la douche, et ensuite de la chambre. Nous allâmes rejoindre les autres.

Lorsque nous arrivâmes, la joie envahissait déjà l'espace; c'était comme si on répandait un virus à un endroit bien précis et que tout le monde se trouvant en ce lieu était contaminé par celui-ci.

Étant donné que nous ne savions ce qui a été dit et/ ou fait qui leur portait à rire aux éclats, donc nous allâmes simplement prendre une chaise et assîmes.

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LE CRI D'ALARME : L'élue d'Archex [ En Correction ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant