Only friends.

Chapitre 6.

                 

La journée est terminée, il est 17H,  je rentre à pied toute seule. Gemma est à son cours de Guitare et je viens de me rendre compte que j'ai passé tout mon temps avec Jack, que je ne suis pas resté une seule fois avec mes amies. C'est la première fois que je ne les vois pas de la journée, ca me fait tout bizarre. J'espère qu'elles ne m'en voudront pas.

Ce soir, j'ai mon premier « cours » de maths avec Mr Stanley à 18H. Je suis impatiente de voir comment ça va se dérouler. Je me pose tellement de questions. Comment s'appelles t'il ? Est-il sympa ? Pas sympa ? Sera-t-il tout seul ? Avec ses parents ? Bref.  Arrivée chez moi, je me prépare pour ne pas être en retard dès ma première séance. Ce serait malpoli.

Ma mère : Coucou chérie, je suis rentrée. Es-tu prête pour que je t'emmène chez Mr Stanley ?

Moi : Coucou, ne t'inquiète pas. J'ai regardé ou il habite et ce n'est vraiment pas loin d'ici. Environ 2Km. J'irais à pied.

Ma mère me regarde, me souri et s'en va. Je décide donc de partir maintenant, pour y arriver à temps. Je marche au pas de course. Impatiente mais en même temps très stressé, je ralenti et me regarde dans une vitre d'une voiture pour voir si mon mascara et mon chignon  sont impeccables. Ils le sont et je suis assez fière.

Arrivée devant un énorme portail, je m'arrête. Le portail s'ouvre (Ce qui me fait très peur car je ne m'y attendais pas du tout) et je découvre une immense villa entouré d'un magnifique jardin avec piscine couleur bleu océan. J'avance dans cette majestueuse demeure rempli de palmier, quand, je vois une femme de petite taille et très bien habillée venir à ma rencontre.

La femme : Bonsoir. Vous êtes Lynn Wilson ?

Moi : Oui bien sur. Vous devez êtres Mme Stanley ? Enchanté.

Elle me regarde interloqué, avec un petit sourire en coin de lèvre. Puis me demande de la suivre. Elle rentre dans la maison par la porte qui doit faire deux fois ma taille.

... : Oh ! Salut Lynn !

Je me retourne en sursautant. C'est Mr Stanley, il est habillé d'une chemise blanche à moitié transparente ainsi qu'un jean noir déchiré très près du corps. Très classe.

Mr Stanley : Je vois que tu as fait connaissance avec Cassie, notre femme de ménage. Je me présente, moi c'est Nash. Suis-moi, je vais te montrer la maison.

Je n'ai pas pu placer un mot qu'il est déjà parti.

Sa villa est vraiment magnifique et immense.  Après un quart d'heure à faire le tour de la maison et à le suivre comme un petit toutou, on arrive enfin dans sa chambre. Tout aussi grande que le reste.

Nash : Voila, on a fait le tour.

Moi : C'est vraiment immense...

Nash : Ahah oui. J'habite ici depuis que je suis né donc je n'ai pas l'impression que ce soit grand. Bon. On va commencer par faire connaissance. Assied toi et parle-moi de toi.

Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il me dise ça. Je m'assois et vois qu'il me fixe en me regardant de haute en bas. Je réfléchis à ce que je peux dire. J'ouvre la bouche et rien n'y sors. Mes yeux regardent partout et s'arrête sur son torse qu'on voit à travers son chemiser. Je ne peux m'empêcher de le regarder. Je lève la tête et vois qu'il me fixe encore avec ces grands et somptueux yeux bleus. Je remarque aussi qu'il a de nombreuses taches de rousseurs, ce qui est très mignon. Cela doit faire 2min que personne ne parle.

Nash : Bon... et bien, on va commencer à travailler alors.

Moi : Oui d'accord. Bien. Très bien. Parfait.

Il sort de son sac un énorme livre, remplie de post-it. Je sors donc mes affaires et le lui donnes. Sans adresser un mot. Je n'arrive pas à parler. Je me sens ridicule. Voyant bien que j'étais mal à l'aise, il commence à me montrer des photos accrochées au mur, de lui petit vraiment drôle.

Nash : Regarde, là ! J'avais 5ans et  je venais d'avoir un poisson rouge. Regarde la tête que je faisais ahah !

Moi : Tu étais vraiment... Mign... MOCHE !

Il me regarde d'une aire choqué. Il y a d'un coup un malaise qui s'installe. Je décide donc de partir.

Moi : Tu... Je... dois y aller. Bye.

Je pars sans le regarder, je n'ai pas le courage. Je l'imagine en colère, me détestant.

Sur le chemin du retour, je cours, je cours le plus vite possible mais loin d'ici. Je ne sais pas du tout ou je vais, et pourquoi j'ai réagis comme ca, pourquoi j'ai été aussi coincé. Lui, avait été si gentil. Et moi, une vraie peste et je lui ai lancé qu'un petit « bye ». Je me sens idiote. Je pleure.