Partie 5 : Séquestration

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Dans la peau d'Inès:
Je me réveille, j'ai un mal de crâne fou. Je regarde autour de moi. J'ai les mains attachées, je commence vraiment à paniquer. Je ne vois rien, il fait noir. Ça pu la pisse.

Je commence à crier : ALEEESSSIIA !! T'ES OÙ ?? NATACHA !!

Alessia et Natacha : On est là, on est là !!

Moi : Putain ! On est foutues les meufs,  on est FOUTUES !

Je baisse la tête et je me met à pleurer.

Natacha : Je suis désolée, tout ça c'est de ma faute, j'aurais jamais du vous en parler.

Alessia : Mais qu'est-ce que tu racontes ? On est grandes, on s'est mises toutes les trois dans la merde. Raconte pas n'importe quoi stp ! Et
Inès calme toi.

Et à ce moment là, on entends des pas. Putain il descendent, on entends les clés, la porte s'ouvre, ils allument la lumière.

Moi : Putain vasy ça fait mal aux yeux, vous êtes sérieux là ?

? : TA GUEULE !!!

Je sursaute et je vois Yusuf accompagnés de 2 autres gars.

Yusuf : Alors les miss, vous faites moins les malignes maintenant. Vous allez bosser pour moi jusqu'à ce que vous me remboursiez l'intégralité de mon argent ! Dit- il avec son vieux sourire au coin.

Natacha : LOL tu peux vraiment, non mais vraiment aller te faire foutre. Tu nous kidnappe, tu nous tappe et tu crois vraiment qu'on va bosser pour toi ! Non mais Lol'zer ! (elle est vraiment suicidaire cette meuf)

Yusuf : MOI, YUSUF.T *****, CHEF DE GANG DE PANAME, T'OSE ME PARLER COMME ÇA ??!! SALE P*** !! Tu vas regretter tes paroles !

Je le vois qui commence à niquer Natacha. Avec Alessia on arrête pas de crier et de se débattre. Je pense que ça a du le faire chier, puisqu'il s'arrête et crie : KARIM EMMÈNE L'AUTRE LÀ, INÈS ! RAYAN, OCCUPE TOI DE L'ITALIENNE !

Là, un gars ultra beau aux yeux verts, coupe à la rebeu et hyper baraqué (ça doit être un marocain) s'approche de moi et me prends grave fort par les cheveux. Il me traine en dehors de la cave.

Dans la peau d'Alessia :
Je vois Inès et Natacha se faire trainer hors de la cave, impuissante. Je suis morte de peur. Pleins de questions se bousculent dans ma tête. Où vont t'ils les emmener ? Que vont t'ils leur faire ? Et moi, que va t'il m'arriver ? Un grand homme musclé (ça devait être le fameux Rayan) arrive vers moi, avec un espèce de foulard noir et une corde à la main.

Rayan : À ton tour ma jolie !

Je n'ai même pas eu le temps de répondre qu'il m'attache le foulard autour de la bouche, afin que je ne puisse plus crier. J'essaie tant bien que mal d'appeler à l'aide mais aucun son ne sort, hormis quelques gémissements incompréhensibles. Il m'attache ensuite les quatres membres à l'aide de la cordelette. Je tente de me débattre, en vain. Je ne peut plus bouger, plus parler.

Rayan : Je vais passer un coup de fil ma petite, reste bien sage. Me dit-il en mode sarcastique.

Il ne me reste plus qu'à attendre. Mon sort était scellé.

Rayan revient. Il m'attrape par les cheveux (en plus je craint des cheveux, j'avais envie de le niquer) et me traine jusque dans une autre pièce. La pièce est sombre et vide. Il n'y a aucun meuble à part une vieille table en bois toute cassée, et le seule petit rayon de lumière provient d'une petite fenêtre tout en haut du mur. Il fait grave froid, et j'ai hyper faim. J'aperçois deux autres personnes dans la pièce. Je met du temps avant de m'apercevoir que c'est Inès et Natacha !! Je suis tellement heureuse et soulagée ! Elles aussi sont attachées et ne peuvent pas parler. Karim, le grand mec baraqué, arrive, nous détache et nous enlève le foulard. Quel soulagement !

Karim : Bon, nous on se casse. On viendra vous passer à manger et à boire d'ici deux heures. Si vous voulez pisser, c'est dans le coin là- bas. Et ne tentez pas de vous échapper ! Allez, salut !

Rayan et Karim partent et ferment la porte à clé. Nous sommes là, enfermés, on ne sait pas où, ni pour combien de temps, mais nous sommes ensembles et c'était le principal.

Kidnappées. Les histoires de biz ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant