Cobaye G14.

Chapitre 4

 Aria:

Je suis assise dans ma cellule, pensive. 

J'espère que G14 s'en est sortie.

Je ne connais pas son prénom... Je ne sais même plus le mien!

J'imagine dehors... Je ne sais même plus à quoi ressemble le ciel! 

Le bruit de la porte me sort de mes pensées. Un garde entre, le corps d'une fille sur l'épaule. 

-Ho non! G14!

C'est la plus forte, physiquement et mentalement. Elle ne pleure jamais, avec ou sans injections, et elle résiste le plus possible aux gens "normaux" et aux gardes. 

Le garde s'avance dans le couloir et jette le corps inanimé de G14 dans sa cellule. Je la regarde.

Soudain, j'explose:

-Qu'est ce que vous lui avez fait?!

Le garde se retourne. Il se dirige vers ma cellule qui s'ouvre et s'avance vers moi, menaçant.

-Tu veux savoir ce qu'on lui a fait?! Et bien, on l'a électrocutée! Quoi!? Tu veux qu'on te le fasse aussi? m'aboie-t-il, d'un air agressif.

-Non... répondis-je, impressionnée par sa carrure.

-Alors, tu la ferme!

Il fait 2 pas, se baisse, me prend par le col et me gifle!

-Compris!? me crache-t-il au visage.

-Oui... répondis-je, au bord des larmes (ce qui est rare).

-Ok... Les gars, il faut lui faire une injection anti-émotions dans 5 minutes. parle-t-il dans le talki-walki.

Les autres gardiens(dans la talki-walki): Ok.

-Nooon! Pas ça! S'il vous plait! Pas ça! crie-je.

Mes larmes coulent.

Alix:

Je me réveille, à moitié saunée, et entends G15 crier.

-Non, pitié pas ça! Non! Non! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaah! crie-t-elle, d'un ton quasiment suraigu.

Je me lève et me jette contre la grille de ma cellule. 

Je vois G15, sur l'épaule du gardien, en train de gigoter dans tout les sens. Le garde l'emmène à la salle d'injections anti-émotions (SIAE)!

-Non! Arrêtez, stop! crie-je à mon tour.

Mais ils ne font pas attention à moi et l'emmenèrent. La porte se referme sur eux.

FLASH-BACK:

Mes parents me conduisent au labo. Je le sais car je les ai entendus en parler.

Je suis sur la banquette arrière de la voiture, prise au piège dans se foutu cordage! Je me tortille mais rien à faire, je n'arrive à défaire ces nœuds.