Nouvelle vie

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Cela fait déjà un mois, que nous sommes parties. Cela fait un mois, que nous vivons dans une petite cabane, a l'orée d'une foret. Ce fut une décision, qui, finalement, s'avéra être la meilleure de ma vie, malgré le fait que j'étais recherchée par la police: la seule chose qui comptait pour moi, c'est que tu sois près de moi, Frêne. La police était à mes trousses puisque, semblait-il que j'avais omis de partager à mes parents , qui devaient être morts d'inquiétude, mes desseins. Selon moi, ce n'était guère important qu'ils sachent où j'allais: j'étais majeure et je pouvais mener la vie que je voulais, sans qu'ils gâchent tout. Bon, pour être franche, il y avait une autre raison pour que les policiers veuillent ma peau: j'avais dérobé une banque afin de subvenir ànos besoins et j'avais battu une commerçante. Quand même, elle l'avait bonnement mérité cette raclée, elle avait refusé catégoriquement de me donner du pain pour quelques poussières même si je lui avais dit que je lui donnerai le change lorsque je l'aurais, dans l'avenir! Même si la justice me rattraperait, Frêne se retrouverait dans le même bateau que moi: c'est lui qui m'a dit quoi faire, tout le long de mes actes. Considérant que j'étais partiellement responsable de mes actes, cela ne rendait pas mes crimes aussi graves qui l'étaient, en réalité.  Cela me dérangeait le moindre du monde d'être loin de la civilisation, j'ai toujours pensé  que la nature était mon élément. En fait, peu importe où je me trouverais, en ce moment, me conviendrait parfaitement puisque je suis avec toi, Frêne, que j'aime tant.

Courte histoire: FrèneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant