4 ans plus tard

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18 juillet 1990. J'ai 24 ans.
En quatre ans beaucoup de chose se sont déroulés.

J'avais enfin un travail fixe et une maison toute meublée ainsi que 2 voitures de luxe.

Je voyais ma tronche apparaître sur la une des journaux mais aussi à la télé. J'étais le number one du combat de rue d'un côté et d'un autre triples champions invaincu à ce jour. Cependant je m'en sortais toujours avec la tronche remplie de sang.

Mon arcade droit s'était vachement affaiblit à cause de tout ça, ce qui commençait à jouer avec ma vue. J'ai donc dû arrêter les combats.
J'avais aussi beaucoup de fille folle de moi. Mais je les envoyaient toutes bouller car elles ne voulaient que mon pognon.
Donc je n'avais pas de relation fixe, seulement des relations d'un soir.
Je reçevais des lettres d'amours, de haines et des demandes.

Mais il faut que je précise quand même parmis mes coups d'un soir, il y avait une fille qui sortait du lot.

Taille moyen, 1m60 je dirais, cheveux mi-long, bleu, une dizaine de tatouages, et environ 7 piercings. Breffons, son attitude m'avais marqué, je ne saurais dire le pourquoi du comment.
Mais b*rdel c'était quand même un sacré coup, l'une des meilleures que j'ai eu.

Par pur hasard après une journée de travail bien fatiguante j'ai décidé de changer de chemin pour passer chez eux, ma "famille".
Aucunes nouvelles, aucun message, ils ne venaient même pas voir les combats.
Je prit donc mon courage à deux mains, j'ai frappé à la porte. Personne n'a ouvert.

Je suis passé par derrière, et je suis monté à l'étage, bien sur après avoir vérifié que personne ne soit la. Rien n'avais changé. Enfin presque rien.
Mon ancienne chambre était devenu une salle de jeux ainsi qu'une chambre d'amis.

Je me motive à faire un tour au grenier pour voir l'avancé des travaux.
Une belle bande de feignant, même pas capable de faire ça, c'était toujours moi qui me tapais le sale boulot. L'état du grenier s'empirait, plein de bricoles s'entassaient.
Tiens donc, un carton nommé "THEO", je suis curieux de savoir ce qu'ils ont gardés de moi.
P*tain ! Des journaux ?! Ma tronche ?! Des enregistrements ?! Des photos de mon enfance ?!
Pourquoi avoir gardé tout ça ?! Hein ?! Pourquoi ?!

Beaucoup de question me passait dans la tête. Beaucoup trop.

Et merde la porte s'ouvre. C'est eux. De les escaliers je les ai regardé franchir la porte.

P*tain ils ont mal vieillit dis donc. Je suis descendu. Je suis resté planté la, comme une plante.
Ils se sont retournés, et m'ont reconnu. Même pas un sourir, juste un semblant de joie et beaucoup de dégoût.

Après un long échange de regarde vide et froid, nous sommes allés s'asseoir. Un café pour eux et pour moi une binouze pour ne pas changer les habitudes. Et la.. début d'une grosse discussion...

Bad PeopleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant