remise à niveau

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Je suis issue d'une famille de 4 enfants, deux filles et nous sommes deux garçons mais ils sont tous plus grand que moi.
Hormis ce détail, nous avons été obligé de déménager à plusieurs reprises, tout ça pourquoi ? Ma violence.
Je ne peux m'empêcher de me battre, surtout quand je vois ces garçons frappés de pauvres petites filles.
Mais le problème principal, c'est que je prenais vraiment goût à la violence.

À l'âge de 14 ans j'avais enfin décidé de me calmer. À prendre une vie assez normale, faire du sport pour atténuer mes colères.
J'avais fais beaucoup de rencontres, bonnes comme mauvaises. J'étais un garçon très influençable. Voire même trop. À trop essayé de trouver ma voie, je ne me rendais plus compte que tout le monde se servait de moi.
Je n'étais qu'un objet pour eux.

Et là, arrive le jour de mes 17 ans, j'avais enfin trouvé mon style vestimentaire et j'avais ma propre façon de penser. Je ne rentrais plus dans le cadre de l'ado débile qui suit le mouv'. Non.
J'étais devenu un p*tain d'punk.

Moi : "Excusez moi mademoiselle mais on est quel jour aujourd'hui ?"
Belle inconnue : "18 juillet !"
Moi : "merci !"
À ce moment là, la voix dans ma tête a rajouté : "b*rdel, elle est énervée cette fille elle doit avoir ses règles, c'est pas possible."
Un petit sourir s'est formé au coin de ma bouche. Chose qui n'a pas plu à cette fille, ce qui lui a fais continuer sa route sans un "au revoir", ni "bonne journée", ni même une bière malgrés tout la reserve qu'elle avait dans son sac.

Merde ! Merde ! Merde ! On est le 18 juillet ! ça y es j'ai 20 ans, je suis à la rue, ma famille qui m'a foutu dehors puisque je n'ai pas de travail, et se foutent de ce que je deviens, à cause de l'action qu'il y a eu.
Je doit reprendre ma vie en main, je ne peux pas continuer comme cela. Je pensais retourner vivre avec ma mère, malgrés ce qu'il s'est passé... malgrés ce passé.
J'ai encore sa voix en tête, quand elle m'a dit de sa voix bien aigüe : " de toute façon tu n'es qu'une faignasse. Tu fou rien de tes journée, à part boire et fumer, sortir et ba*ser. Je me demande même comment tu fais pour avoir des conquètes avec une tronche comme ça, avec cette coupe de délinquant."
Je me souviens même qu'après toutes ses paroles je sentais les nerfs monter. Le poing se fermer et le bras se lever prêt à la frapper.
"B*rdel qu'est ce que je fou ?! Je vais quand même pas frapper ma mère la ?! P*tain Theo reprends toi !"
Et c'est elle qui as mis le coup, bien placé sur la joue, une claque de boxeur comme on surnommait cela. Mais ce n'était pas fini, elle se défoulait encore et encore sans aucune pitié, comme si je n'étais qu'un pauvre inconnu.
Ça y es le coup est parti.. elle s'est stoppé net, les larmes qui coulent, s'essuyant le côté de l'arcade de l'entaille qu'avait formé ma bague.
Et de mon côté, je me suis retrouvé avec le nez de travers, la bouche en sang puisqu'elle y allait aussi avec les poings. Un p*tain de cocard. Et l'impression de n'avoir été qu'un tocard. Mais bon....
Après cet affreux souvenir, l'adrénaline a grimpé. Je voulais absolument me battre, voir du sang couler par mes propres mains...

Bad PeopleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant