Come Home

Chapitre 1 : Soif de sang.

J'ai toujours été un éternel assoiffé de sang, impulsif et je n'ai jamais éprouvé de pitié envers mes victimes. Je suis comme qui dirait, un fou furieux psychopathe et dangereux, c'est souvent de ça qu'on me qualifie. Parce que c'est comme ça que je suis et personne ne me changera. Pas même Elena. Elle me hait surement à l'heure qu'il est..

Je ne pense pas un jour la revoir, après tout ce que je lui ai fait, je ne peux plus la regarder dans les yeux, et elle non plus d'ailleurs. Mais le plus dur c'est de devoir me dire que jamais je ne reverrai mon petit frère, Stefan. Cette personne qui m'a tant sauvé la vie, et moi combien de fois je l'ai jalousé et envié. Je m'en voudrai toute ma vie pour ça, ma longue et misérable vie semée d'embûches. Je n'ai même pas pu lui dire Aurevoir qu'il était déjà mort.  Je n'ai jamais été heureux et ce n'est pas près d'arriver. 

Pour le moment, j'ai juste envie de mordre la carotide de la jeune serveuse du Mystic Grill, elle me fait beaucoup penser à elle.. Non c'est mal, il ne vaut mieux pas faire cela. Oh ! Et après tout je suis pas un ange, je suis un vampire, il faut que j'arrête de croire que je peux prendre la place du gentil et adoré Stefan Salvatore. Allez, il faut que je me ressaisisse je suis Damon Salvatore, le seul et l'unique, alcoolique et amateur de bourbon.

Je me dirigeai lentement vers le bar : 

" Alors maintenant, tout vas bien se passer on va aller à la cave, tu ne vas pas crier et après ça tu auras tout oublié !"

"Après ça, j'aurais tout oublié.." hoquetai-elle terrorisée et soumise.

Nous allâmes en direction de la cave, je pris délicatement son cou mordit sa veine et fit gicler le sang autour de moi, c'était une vraie boucherie sanguinaire. Je ne voulais pas la tuer, mais ma soif de sang a pris le dessus et je n'ai pas pu m'empêcher de continuer, jusqu'à ce qu'elle soit raide morte dans mes bras. 

"Je suis désolé" dis-je. 

L'envie de faire taire mon humanité surgit dans mon esprit, je laissai tomber cette idée et partit à la pension. De retour chez moi, j'ouvris la porte :

"Damon.."

"Elena?"