Chapitre 2 : Désillusion

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Mon souffle se coupa. Elle était d'une beauté hallucinante, ses longs cheveux bruns lui arrivaient à la taille, elle portait une robe quelconque mais, qui, porté par Elena était devenue splendide. Elle était irrésistiblement attirante.

"Que fais-tu ici ? Je croyais que tu ne voulais plus jamais me revoir !" m'exclamai-je 

"Il faut qu'on parle !" rétorquai-elle

"A propos de quoi ?" dis-je embarrassé 

Mon cœur, bien que mort, battit à cent à l'heure. J'attendit plus que tout sa réponse, j'espérai enfin entendre de sa part qu'elle revenait, ici, chez elle. 

"Depuis la mort de Stefan, je ne suis plus la même personne. Cela fait un mois qu'il est..qu'il n'est plus là et je suis terriblement seule. Il était mon tout, celui qui partageait ma vie, je vivais ici, dans la même maison que toi. Et pourtant je n'ai jamais ouvert les yeux.. La vérité était juste là devant moi.."

Mes yeux s'écarquillèrent de joie : 

"Tu était jaloux de lui.. De ce qu'on vivait, tu n'as jamais pensé qu'a toi même. Le bonheur des autres, tu t'en fichais et encore aujourd'hui c'est le cas !"

Mon visage se décomposa net : 

" Aie touché ! Je te signale Mademoiselle Gilbert, que tu viens de me faire très mal.. C'était pas gentil ça !" fis-je ironique.

"Damon...Attends ! Je m'excuse, c'est juste que je suis perdue sans lui, je suis perdue sans Stefan !"

"J'avais compris ! Moi aussi je suis perdu sans lui, c'est comme si on m'avait retiré tout ce qu'il restait de bon en moi.. Salut Elena, passe une excellente journée." 

Sayez ! Il était temps, j'y avais réfléchis, je m'étais décidé, je voulais faire taire mon humanité pour de bon. Ne plus ressentir de sentiments envers quiconque. J'allais enfin redevenir la terrible personne que j'étais avant de la rencontrer. 

Je fermai les yeux 3 secondes, les rouvrit et je sentis en moi du vide. C'était fini. Je l'avais fait. C'est ce pourquoi Stefan s'était battu toute sa vie, il ne voulait pas que je redevienne ce monstre sanguinaire. C'est trop tard maintenant. J'eût la nette impression d'être devenu quelqu'un d'autre, d'être LIBRE de tout. Libre de pouvoir enfin franchir toute les limites possibles sans être stopper par quelqu'un que j'aimais.

J'étais pourtant très fatigué, surement une sorte d'effet secondaire de la perte d'humanité. Je m'allongeais dans mon lit et m'endormis paisiblement tout en faisant des rêves très étranges : Je vis Elena sur le divan endormie, je la mordait et la tuait et cela se répétait en boucle. 

Soudain, en me réveillant j'éprouvai l'envie certaine de tuer Elena Gilbert. La femme que j'avais toujours aimé. 




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