Détruis moi, je n'attend que ça.

34: With you I'm alive

Précédemment:

  C'était donc vrai.. Je l'ai perdu.. Je l'ai perdu.. JE L'AI PERDU MAIS JE L'AIME PUTAIN! 

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(chanson à lire avec le chapitre en média, si le lien ne fonctionne pas c'est "I know you care" d'Ellie Goulding)

3h45,

De: Moi

A: James, 3h45

"Il est tard je devrais dormir, je voudrais dormir. Mais tu me hantes. Une fois de plus.. Les larmes coulent sur mes joues, un nombre incalculable de larmes. Je me rappelle sans cesse notre rencontre, la fois où mes yeux se sont plongés dans les tiens pour la toute première fois et mon coeur se sert à ce souvenir, mes larmes se multiplient. J'ai mal.. Tellement mal.. Ça me bloque la poitrine, ça m'empêche de respirer, de penser, seuls tes deux prunelles plantées dans les miennes pour la toute première fois me maintiennent à la réalité.. La triste réalité.. Celle où je t'ai perdue.. Celle où je ne suis plus moi.. Seulement une coquille vide.."

Oh et puis merde, à quoi bon? Je ferais mieux d'effacer ce message!

Je déambulait dans la maison, ayant l'apparence d'un fantôme, d'une fille perdue, d'une simple enveloppe corporelle sans âme.

Je n'arrive plus à avoir mal, la douleur serait un sentiment bien trop simple. Mais vous savez ce qu'il y a de pire? Le vide, le néant. Ne rien ressentir est bien pire que la souffrance.

Il me manque c'est atroce.. Il me manque tellement.. 

Je hais cette emprise qu'il a sur moi, sur mon caractère, sur mon quotidien, sur mes envies, sur mes besoins, sur ma vie. Je hais cette envie qu'il a de tout contrôler. Je hais le fait que tout m'échappe petit à petit. Mais malgré tout ça j'aimerais le haïr mais cela m'est impossible.

PDV James:

J'étais dans mon lit, surplombant Ashley, elle gémissait fortement au rythme de mes vas et vient.

Elle hurlait carrément de plaisir, alors que moi j'assouvissais seulement un besoin primaire avec une fille bien foutue et vaginalement sociable. Mais c'était différent d'avec June, car c'était seulement un acte nécessaire et non un désir insoutenable. Toute la beauté de l'acte quand il est partagé avec un être convoité avait disparue.

Ses ongles étaient plantés bestialement dans mon dos, ce qui me laisserais des marques et je soufflais d'exténuation.

J'étais fatigué! Fatigué d'avoir à faire semblant de prendre du plaisir. Fatigué d'avoir à faire comme si elle m'intéressait et que c'est pour cela qu'on est ensemble. Fatigué d'avoir à rester loin de celle que j'aime. Fatigué d'avoir à l'éviter. Fatigué d'avoir à cacher ce que je ressens réellement. Fatigué d'avoir à faire semblant. Fatigué d'avoir à être une autre personne. Fatigué.. je suis fatigué..

J'arrive plus à penser rationnellement, seule elle hante mes pensées. Pourtant je devrais l'oublier, je devrais arrêter de penser à elle, je devrais cesser de l'aimer mais c'est impossible, elle est comme ancrée en moi. C'est une partie de moi, ouais c'est ça.. j'ai besoin d'elle.. Car sans elle je suis incomplet.. Mais malheureusement les plus belles histoires sont les plus compliquées et c'est ça qui nous donne envie de persévérer et de tout faire pour conserver ce bonheur.. car il est éphémère et même les meilleures choses ont une fin.. La notre était arrivée et je devais me faire à l'idée que plus jamais je ne la serrerais dans mes bras.. que plus jamais je connaîtrais le plaisir de sceller nos lèvres.. que plus jamais je ne sentirais la douceur de sa main sur ma joue.. que plus jamais je ne sentirais l'odeur merveilleuse de sa nuque quand je la parsemais de baisers.. que plus jamais je ne plongerais mes yeux dans les siens, plus jamais au grand jamais je ne me perdrais dans son regard d'une intensité déroutante.