Dialogue 3 : Sans importance

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-T'es vraiment con!
-De la part de quelqu'un d'aussi moche c'est plutôt sympas.
-Dégage!
-Je te signale que tu es chez moi alors si quelqu'un doit partir c'est bien toi ma grosse.
-Quoique tu dise je ne m'abaisserai jamais à tes paroles!
-De quoi? Grosse, moche? Mais ce n'est que la vérité ma pauvre.
-Tu me saoule, si je n'étais pas obligée de rester, crois moi je serai déjà loin!
-Fait ce que tu veux, ce n'est pas moi qui t'en empêchera.

Celà va faire 3 mois qu'elle est ici. Ma mère, pour aidé une copine a accepté d'héberger sa fille le temps qu'elle passe son bac et puisse les rejoindre. Celà fait également 3 mois que ma vie est bouleversé par la tornade qu'elle est. Avec elle c'est sois tout noir sois tout blanc. Je ne sais même plus de quoi a commencé notre dernière dispute et je m'en fiche. Comment un mec comme moi peu s'intéresser à une fille comme... elle. Bref. C'est énervé que je vais lui rendre le pull qu'elle a oublié dans ma chambre après la dispute.
C'est en voyant la porte légèrement entrouverte que je décide de regardé ce qui s'y passe. Et c'est là que je la vois, en sous-vêtements au milieu de la pièce juste devant le miroir immobile. Elle commence a se toucher le ventre, les cuisses, les bras, avant de redevenir immobile et de continuer à s'observer. Son maquillage a coulé et ses larmes ont désormais séchées sur ses joues. Puis d'un coup, elle prend le miroir avant de le jeté au sol. Ce dernier explose en de millier de petits éclats de verre. Elle se laissa tombée au milieu de ces derniers, s'écorchant les bras et les jambes au passage. C'est à ce moment que je su qu'elle n'était pas indifférente à ce que je disais, contrairement à ce qu'elle démontrait. Son corps n'étant fait plus que d'os et de chair le démontrait. Mais je ne peux rien y faire. Qui suis-je pour l'aider? Personne. Il me suffi juste d'oublier ce que je viens de voir et de faire comme avant. Ce n'est pas comme si je devais me préoccupé d'elle, elle ne représente rien. Ni pour moi ni pour personne.

Le jeune garçon laissa donc la fille seule dans sa chambre. Il ferma lentement la porte et déposa le pull sur le seuil de cette dernière. Puis il fît demi-tour le cœur vide, sans aucuns remords. Après tout, ce n'est personne, pourquoi mériterait-elle l'attention de quelqu'un???

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