Jointures pétées

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Anyeong~

Après beaucoup de réflexion sur ce que je pouvais faire de ce début sans suite, j'ai enfin trouvé un échappatoire qui s'éloigne de l'histoire de base. Je vous demanderai simplement de bien vouloir oublier les prunelles de ces jeunes hommes qui ne jouent aucun rôle puisque j'ai enlevé toute dimension fantastique à cet écrit. Je les ai laissées dans le récit que vous allez lire parce que...parce que voilà (la flemme habite mon corps, pour toute justification adressez vous à ma secrétaire Jiminie...et INTERDICTION de la violer, bas les pattes bandes de morveux.)

Notez que je vous fait confiance, si je ne vous donne pas le véritable écrit je vous ai dévoilé le scénario de base ainsi que l'idée de la chronine, qui sont une partie de mon travail pour cette histoire. Ne me donnez pas tors et s'il vous plait respectez mes recherches.

♫~Bonne lecture~♪

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CHAPITRE II

Jointures cassées



J'ai soif. C'est la première pensée qui me vient, qui m'obsède. Ma gorge est totalement sèche, au point d'en être douloureuse. J'ai l'impression d'avoir avalé de la poudre, c'est insupportable. Ma langue aussi est desséchée et peine à trouver de quoi s'hydrater. Je dois boire, maintenant.

La couchette d'hôpital grince quand je bascule sur le coté, puis je me stoppe. Il me semble enfin judicieux d'agir intelligemment, et non uniquement motivé par des instincts aussi primaires. Qu'en est il de ma situation, je ne dois me préoccuper que de ça. Enfin c'est plus facile à dire qu'à faire, mon cerveau est focalisé sur le seul besoin de boire, rien d'autre. J'ai beau essayer de penser à ce que je dois faire, la sensation de ma bouche à sec prend le dessus immédiatement.

Pour le moment je n'ouvre pas les yeux, l'expérience de l'autre fois m'a suffit. Je suis sur que d'autres néons attendent patiemment au dessus de ma tête pour me griller la rétine. Je me souviens donc de ce qui s'est passé dans la chambre, c'est déjà ça. Je dois boire.

Hoseok. Bizarrement ça ne m'étonne pas de me rappeler -encore- de lui. Même si la soif obnubile une grande partie de mes pensées, le souvenir de ce gars parvient à capter une partie de mon attention.

Je ne parviendrai à rien sans ma mémoire, je dois absolument comprendre, analyser et réfléchir à ce que je ferai ensuite. Hoseok a dit que si une seule trace du passé refaisait surface tout revenait n'est ce pas ? Il a aussi prononcé le mot « pupille » qui me dit clairement quelque chose et parlé de son surnom, que j'avais presque trouvé l'autre fois. Il suffit que je me concentre et c'est gagné. Bordel, je crève de soif.

Comme souvent lorsque je fais des efforts de réflexion, je passe ma langue sur mes lèvres. Elle est sèche, ça n'humidifie rien et ça m'aurait surement beaucoup énervé si quelqu'un ne venait pas de le faire à ma place. Attendez..quelqu'un vient de le faire à ma place ?!

J'ai à peine le temps d'ouvrir les yeux et de me reculer contre le matelas que je sens un souffle chaud m'effleurer le cou. La voix d'Hoseok sonne dans mes oreilles et résonne dans mon crâne.

-Bienvenue au centre, Suga.

Une onde de douleur, faible mais présente me vrille le crâne. Suga. Sans que je ne décide de quoi que ce soit, l'origine de ce surnom s'impose à moi, puis l'histoire du centre, ce que je fais ici, qui est Hoseok, l'importance du mot pupille, le rôle que j'ai à jouer, et avec eux une multitude de souvenirs qui défilent devant mes yeux. La souffrance est fulgurante. J'ai l'impression de sentir mon corps se tordre dans tous les sens alors que la douleur m'empêche de bouger, je tremble violemment alors que je suis en train de brûler vif, je pense être en mesure de raisonner alors que je m'entend hurler des choses sans les comprendre, je vais finir par crever, je ne peux pas supporter ça, ce n'est pas humain !

Pupilles dilatéesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant