Dans les moments de déprime, de spleen, on s'efforce de garder la morale, on s'efforce de sourire, on s'efforce d'être gai, fuir optimiste vers tout le monde, alors qu'au fond de nous, on mesure la vaste solitude intérieure, cet extrême abandon pire que la prison. Mais on souffre pour ne pas faire souffrir les autres, pour ne pas faire flancher la morale des amis ou des parents. On prend sur soi et on essaie d'être fort et patient.
Mais, nous avons tous besoin d'une épaule où pleurer, nous avons tous besoin d'une épaule où poser notre tête, aussi forts que nous soyons.
Chacun de nous a besoin d'une main, d'un cœur, nous avons tous besoin d'amour. Et pour cela, il suffit de rencontrer les bonnes personnes, les honnêtes, les justes, les amis qui ont un cœur aussi clair que le cristal de l'onde, ce cristal où Narcisse amoureux de sa face se mirait. Ceux-là, de leur regard et de leur voix, sauront nous guider, nous dire ce mot qui lave le deuil, ce mot qui dans le cœur lance la saccade.On peut changer la vie, changer la terre, mais c'est de la lumière que nous portons dans notre cœur que les choses revêtent leur couleur. Il nous reste un travail sur soi, ce pèlerinage des grands âges de l'humanité : le pèlerinage, l'embellissement de l'âme et du cœur. Quand tout notre être constellera de lumière, nous nous ouvrirons naturellement au monde. Nous ne serons qu'amour et pardon : amour de l'autre, pardon des offenses, bras tendu vers le pauvre, vers le nécessiteux.
Ayons du courage et de la force, car la vie est dure. Parfois injuste, mais on vit avec ce lot d'épreuves, on garde la foi et on affronte notre destin... espérant le lendemain se réveiller sur un nouveau jour
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Penser est un bienfait...philosopher aussi...les deux sont les mêmes
Non-FictionBric à Brac, pêle-mêle, ....idées et pensées...amour et paix...réflexions....jugements