Gravure et cinéma

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Arden,

Ca fait un mois maintenant. J'ai compris que ça ne servait à rien de s'accrocher, c'est comme s'accrocher au jour pour que jamais ne vienne la nuit. C'est stupide, les sentiments que j'éprouve pour toi. Stupides, incontrôlables et indélébiles. Je pourrais laver mon corps, mon cerveau, mon cœur, ton nom y restera gravé. J'aimerais pouvoir passer à autre chose, tirer une croix sur ton nom. Mais je ne peux. Je n'y arrive pas. Ce matin, j'ai regardé un téléfilm débile à la télé. Il y avait un personnage qui s'appelait Arden, comme toi. Tu ne vas pas me croire, mais ça m'a fait pleurer. Ouais, j'ai pleuré. C'est complètement débile je sais, mais c'est ce que je suis devenue. Une pleurnicharde. Mes amis s'inquiètent pour moi, ils me trouvent changée. Ils me rendent visite tous les jours, histoire que je ne me sente pas seule, mais aussi pour garder un œil sur moi. Alors devant eux, je fais bonne figure, je souris, je dis "C'est rien, je vous le jure."

Mais ce n'est pas rien, c'es toi.

Je voudrais tourner la page, mais c'est comme si tu faisais parti de moi maintenant, et ton absence a creusé un trou dans mon cœur meurtri.

Nos souvenirs me suivent partout, et je n'ai pas le cœur à les chasser.

Je me languis de toi.

Isis


Ne m'oublie pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant