Aujourd'hui, je raconte la fin de ma vie.
Il doit me rester trois jours, quatre avec un peu de chance.C'était un jour de mai.
J'avais enfilé ma petite robe blanche, que m'avait offert ma tante. C'est un petit détail dont je me souviens. Je courais pour le rejoindre.
Quand enfin je l'aperçu, l'inexplicable se produisit. C'était l'amour.
Je n'y croyais pas vraiment jusqu'ici, et maintenant, je n'y crois plus du tout.
Mais sur l'instant, ça m'avait paru si réel que je me suis prise au jeu. J'y ai cru trois ans. Puis ça s'est estompé, j'ai douté et fini par abdiquer : l'amour dure trois ans.
Néanmoins, ces trois ans resteront les plus belles années de ma vie.
L'amour est comme le déni. Sur l'instant, ça fait tellement de bien, mais quand on est confronté à la réalité, ça fais encore plus mal.
L'Amour m'a fait vivre comme mourir.Mais là n'est pas le sujet.
Il était face à moi, encore plus beau qu'il ne l'est d'habitude. Il avait les mains au fond de ses poches, et il me souriait.
Je ne saurais dire ce qu'il ressentait en me voyant arriver, mais moi, son sourire m'a fais tournoyer le ventre à coup de papillon.
Et puis, il m'a embrassé, on s'est fiancé quelques mois après, et nous étions mariés.
Alors, on était heureux.
J'y croyais, en l'Amour fou, l'Amour infini, l'Amour comme dans les livres et les films. Mais ce n'était que mensonge.Le quinze mai de l'année suivante, nous étions amoureux comme au premier jour.

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La fin de mes jours
Historia Corta"Je l'ai aimé, je crois que je l'aime toujours un peu, et je ne sais pas si je l'aimerais toujours."