Ma vraie nature

Chapitre 18

*PDV Estelle*

J'entends un cri. Le cri de Jenifer. Je lâche mes cahiers et je pars en courant et en criant son prénom. Je me dirige vers son cris. Dès que je vais à l'endroit où je l'entends , je l'entend plus loin ou derrière moi. Je décide de fermer les yeux et d'écouter. A droite. Vite je cours , bouscule un élève mais je ne m'excuse pas. Le cri de Jenifer se tait pour faire place à hurlement. Comme si on lui faisait du mal. Je serre les points. Je cours encore et encore jusqu'à arriver devant une Jenifer , agenouillée par terre , sa tête entre les mains. Plusieurs élèves la regarde mais ne font que l'observer.Je les pousse et me jette à terre. Elle lève les yeux vers moi.

- Laisse moi me hurla-t-elle.

Ah non ! Jamais je la laisse seule. Je lui prend la main. Je ne comprend pas se qu'il lui arrive , ce qui me rend anxieuse. J'essaie de regarder son visage mais elle le cache avec ses mains , qui trembles. Je m'adresse aux élèves qui nous entoure et leur demande d'aller chercher quel qu'un.

- Non , laissez moi. Gémit Jenifer.

Je verse quelque larmes car elle me fait de la pitié. Je ne sais pas quoi faire d'autre que de lui caresser la tête. Puis les cris de Jenifer s'arrêta net. Je soupire de soulagement.

Mais elle tombe sur le flanc gauche et se mets à pleurer et à gémir de douleurs , tout en ayant les yeux fermés.

- Jeny tu es avec nous ? Lui demandais-je , paniquée. Alors je m'adresse encore une fois aux curieux. S'il vous plaît partez ordonnais-je.

Puis ils partirent tous. Je regarde Jenifer. Elle a enlevé ses mains de son visage , bouffi et ses yeux sont gonfle.

- Jeny répond moi. L'implorais-je

Pas de réponse. Je mets mon index sous son nez pour pouvoir sentir son souffle. Je soupire quand je sens son souffle régulier. Elle a dut s'évanouir. Tans mieux car si elle a souffert , je ne sais pas pourquoi , elle ne souffrira plus. Enfin je l'espère.

-Elle est là dit une voix masculine. Je tourne la tête vers l'inconnu. Un garçon de deuxième j'imagine. À côté de lui se tiens la directrice suivie de l'infirmière.

Je me lève et explique se qu'il c'est passer. L'infirmière fronce les sourcils. La directrice , elle , m'écoute attentivement mais je vois qu'elle réfléchit. Après plusieurs minutes de silence , alors que l'infirmière examinait Jenifer et que l'élève soit
repartis , la directrice nous adressa la parole.

- Elle a eu une vision. Elle va s'en remettre.

Dieu soit louer. Et moi qui pensait qu'elle avait bien plus pire que ça...

- Pourquoi a-t-elle crié ? Je demande.

- Avoir une vision est quel que chose de douloureux.

Je n'aimerai pas avoir se don. Jenifer est courageuse.

- Françoise , pouvez vous la garder le temps qu'elle soit rétablie complètement ?

- Bien sûr madame répondit l'infirmière.

Un jeune garçon , un apprenti , arrive avec un lit comme dans les hôpitaux. Il porte avec délicatesse Jenifer et la dépose dans le lit. Puis il part en poussant le lit, suivit de l'infirmière.