Ma vraie nature

Chapitre 31

" Toc toc toc "

- Oui ? Dis-je doucement.

- Le repas est servi. M'annonce Laura en entrant dans la chambre.

Je soupire et me lève péniblement de mon lit. J'entends Laura pousser un " oh mon dieu " et courir dans ma direction. Elle m'attrape par l'épaule et me serre contre elle.

- Ça va pas ?

- J'ai mal au cœur.

J'avais une sensation désagréable dans ma poitrine et s'était la première fois que cela m'arrivait.

- Qu'est-ce qui se passe ?

- Will m'a repoussée.

- Will ? Le Will ?!

- Oui ce Will là. Soupirais-je.

- Il est plutôt beau gosse !

Je l'a repousse et fronce les sourcils.

- Hé ! Il est à moi.

- Je sais , je te taquinais. Tu viens ?

- J'arrive. J'arrange juste mon maquillage et je descends.

Elle referme la porte. Je me recoiffe et enlève tout le maquillage qui a coulé pour en remettre. J'inspire un bon coup et vais les rejoindre à table. Quand j'arrive dans la pièce Arthur me sourit mais Will reste de marbre. Je m'assois près d'Arthur , la tête haute pour lui montrer que je ne suis pas faible. Je me racle la gorge et leur souhaite un bon appétit qui , à leur tour , me le souhaitèrent.

Durant tout le repas , ils parlèrent de leurs souvenirs et des années passées sans l'autre. J'étais restée estomaquée quand Will avait parler de son passé , ici , avec Thomas. Et donc Thomas est son cousin et qu'il a tué des gens. ILS ont tué de gens , des innocents. J'avais recraché toute l'eau dans ma bouche sur Arthur et du donc partir se changer.

Ici régnait le silence. Je joue avec mes services , mal à l'aise , mais je me réveille soudain et lui dis :

- Pourquoi est-tu là ?

Il lève son regard sur moi. Son regard noir.

- Je suis ici pour reprendre mes fonctions.

- Pourquoi tu ne m'as jamais rien dis ?

- Personne ne me connaît et donc toi non plus. Souligne-t-il sur le TOI.

Je ne flanche pas et continu mon interrogatoire.

- Tu n'est qu'un imbéciles en somme.

Ce n'étais pas une question mais il y répond en grommellent quelque chose d'inaudible.

- Je ne suis pas un imbécile contrairement à toi.

- Je ne tue pas pour plaisanter ou encore semer la terreur MOI !

- Tu veux pas dégager d'ici ? Tu n'est qu'un vulgaire parasite.

- PARDON ? Répète un peu pour voir. Criais-je

- Vulgaire parasite ! Dit-il calmement.

Avec ma vitesse je lui saute dessus et essaie de l'égorger mais il est bien plus rapide et je m'effondre au sol.

- Tu es vraiment une sous merde. Tu ne mérites pas d'être un vampire.

- Et toi tu mérites de mourrir espèce de pourriture.