Après avoir fermé la dernière valise je regardai autour de moi. Ma chambre était à présent pour la première fois parfaitement rangée. Les murs habituellement décorés des posters de groupes de musiques, de photos de mes amis, de ma famille étaient à présent blanc. Mon lit était proprement fait.
Et dire que je m'envolais pour la France dans quelques heures. Pays de tous les rêves de mes parents j'allais m'y installer pour mes études. Passionnée depuis ma tendre enfance par la danse j'avais fait le choix de prendre des cours en France.
Mais le moment de partir était plus difficile que je le pensais...
Quelqu'un toqua à la porte et entra.
-C'est bon Temerity toutes tes valises sont prête ?
-Tu n'es pas allé en cours Takeru ?
-Je n'allais pas rater le départ de ma petite jumelle.
Je me levais et entourai mes bras autour de son cou, logement ma tête au creux de se dernier.
-Tu vas tellement me manquer Oniichan.
-Pleure pas, c'est pas comme tu ne reviendras plus jamais à la maison.
Je m'éloignai et regardai mon frère qui avait toujours se sourire tendre pour me réconforter.
-Ce que tu peux être sensible, me dit-il en posant son doigt sous mon œil pour retenir les larmes.
-Je l'ai toujours été. Lui répondis-je avec un petit sourire.
J'attrapai sa main et me logeai encore une fois contre son torse.
-Les enfants ! C'est l'heure.
Je rompis à contre cœur notre étreinte et mon frère m'aida avec mes valises.
-N'oublis pas Monsieur le Chat, me fit-il remarquer.
Je récupérai ma peluche en forme de chat et commençai à partir accompagné de mon jumeau.
Takeru me l'avait offert pour mes 15 ans et elle était devenue l'une des choses les plus précieuses que je possédais. Ce n'était pourtant qu'une peluche mais pour moi elle représentait bien plus. Au moment de l'adolescence on pense que le monde est contre nous, on devient agressif, pensant que c'est pour notre bien. Takeru s'était rebellé pendant plus longtemps que moi et il en était venu aux mains un jour, me blessant à la cheville. Il s'en était énormément voulu par la suite. Pour se faire pardonner il m'avait offert cette peluche en forme de chat. Depuis notre relation est plus complice que jamais. Cette peluche représente, pour moi, toute la gentillesse de mon frère malgré le fait qu'il m'ait blessé.
Nous arrivions devant le panneau indiquant les départs. Mon vol était déjà annoncé.
-File tu vas être en retard, commença mon père
-Promet-nous de donner des nouvelles régulièrement.
-Mange bien et soigne-toi bien si tu es malade. Ne te fais pas marcher dessus et surtout surpasse toi.
-Promis maman je ferai de mon mieux et quand je rentrerai à la maison je pourrai enfin vous montrer mes talents.
-Tu arriveras à ton apogée, j'en suis sur ! Me rassura mon jumeau.
J'eu un pincement au cœur. Quitter ma famille était plus difficile que je le pensais. Je ne les reverrai pas avant très longtemps, alors je profitais des derniers instants qu'il me restait pour prendre ceux que j'aimais dans les bras, les larmes aux yeux. L'annonce de mon vol se fut retentir je partais enfin réaliser mes rêves direction la France!!
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Notre Apogée
FanfictionElle était passionnée de danse, lui de chant. Elle était Japonaise et lui Coréen. Elle était froide envers lui, lui la taquinait Tous les opposaient mais pourtant un lien invisible les rapprochaient. Une apogée. Leur apogée.