quand l'hiver arrive

L'océan

Je vis. Ou bien je survis je ne sais plus.
Je passe. Je traverse cette rue comme toujours.
Je ne sais même pas ce que je fais là. J'ai oublié depuis longtemps.
De toute façon les préoccupations de chacun sont bien trop amère pour ces gens de ce bas monde.
Mais je ne suis plus. Ne fait plus partie de ces gens monotone qui se réveille chaque matin pour aller gagner leur pain voler à moitié par ce qu'on appelle "dirigeants". Ces gens qui font leur affaire sur le dos des autres, quitte à les pousser à bouts. De toute manière c'est pas grave c'est comme un jouet ce disent-ils. Quand il ne marche plus on le remplacera par un pigeon sortit tout droit d'une école qui rêvait peut-être d'un avenir plus grand. Qu'importe on s'en balance tous à priori.
De toute manière, je ne suis plus. Mon ombre a disparu de cette surface âcre creuser par les ballets incessant de ces passages.
Je suis retourné d'où je suis venu c'est-à-dire le néant.
Ce long et profond océan qui ne connaît pas ces couleurs qui rendent les gens étonnamment plus heureux. Comme si une chose abstraite comme une couleur qui porte un nom donner par hasard par une personne qui passait par là pouvait rendre quelqu'un d'heureux alors qu'on a déjà assez de problème.
Je nage et je m'éloigne d'ici de là-bas et de loin dans ce profond océan.