The stalker

~ Chapitre 1 ~

Ca fait déjà 1mois que je me suis installée à Brainville et je trouve cet endroit parfait. Je suis contente d'avoir choisis cette ville. Elle est calme, paisible et il y a beaucoup de vieilles maisons et de verdure -de jardins plutôt-. On se croirait dans les années 60. Tout est un peu vieux d'ailleurs , mais c'est ce qui fait la beauté de cette ville ; c'est tellement chaleureux. Tous le monde est gentil aussi.Dès mon arrivée, mes voisins sont venus me souhaiter la bienvenue et m'on offerts des petites gâteries. <<C'est la tradition>> m'avaient-ils dit lorsque j'avait gentiment décliné leur offre, mais j'ai fini par accepter.On dirais que tous le monde se connait ou presque dans cette ville ; à chaque coins de rue les gens se saluent , discutent avec les passants et se lancent des sourires radieux. Je sens que je vais m'y plaire ici. J'ai toujours rêvé d'habiter dans une petite ville charmante comme celle-ci.En plus, J'ai eu la chance de trouver une maison près de l'école. Bien sûr, je n'ai pas acheté la maison. En fait, c'est une sorte de maison qui loue des chambres, comme un appartement. Il y a en tout 3 chambres, qui ont chacune une salle de bain, et pour ce qui est du reste de la maison on se le partage, comme la cuisine par exemple. On a même un jardin magnifique avec des fleurs , de grands arbres et un coin repos où on peut prendre un café.C'est ce qu'il me fallait. La maison est très ancienne et est construite en bois, elle est vraiment belle. Je l'adore et en plus le loyer est très bas, mais je n'ai encore jamais vus le propriétaire. Par contre , je me souviens qu'au début je n'arrivai pas à dormir à cause des bruits et du décor en bois qui, le soir, ressemble à une maison tout droit sortie d'un film d'horreur. Le parquet craquait à chaque bruit ce qui m'avait causé beaucoup de soucis. J'avais l'impression d'être dans une maison hantée, mais après , lorsque les 2 autres locataires sont arrivés, mes craintes se sont calmées.

- Tessa! Descend, on va prendre le pti' déj' ! Me cria Britney de la cuisine, aux rez-de-chaussée, ce qui m'extirpa de mes pensées.

- Oui j'arrive !

Je me lève de mon lit, qui lâche un grincement, avant de me diriger vers la salle de bain et me laver le visage, puis me brosser les dents. Et je me dirige vers le bon petit déjeuné qu'a préparé une des meilleurs colocs au monde ! Elle cuisine tellement bien ... et elle est vraiment gentille. Depuis son arrivée, la maison est plus gaie et plus lumineuse. Le premier jour, elle m'a sauté dans les bras et m'a dit à quel point elle était contente d'être avec une fille de son âge - oui on a toutes les deux 16ans et par je ne sais quel miracle on va à la même école et on est dans la même classe- et elle prévoyait déjà qu'on allait être les meilleures amis du monde. Au début, j'étais sceptique à son sujet, je la trouvais bizarre, mais lorsqu'on commence à la connaitre on se rend compte à quel point c'est une personne exceptionnelle et généreuse. Je crois que je peux dire qu'on est meilleures amies, puisque c'est ma seule amie et que je m'entends très bien avec elle.

Le craquement du parquet me ramène encore à la réalité, je passe le long et étroit couloir qui sépare les chambres du deuxième étage et je descend les majestueux escaliers en bois qui mènent au rez-de-chaussée pour me diriger vers la merveilleuse odeur de crêpe qui planait dans l'air.

- Bonjour, Brit' . Lui lançai-je en lui enlevant la crêpe de ces mains pour en prendre une grosse bouchée, un sourire malicieux collé à mes lèvres.

- Ma crêpe... Commença-t-elle avec une mine faussement attristé et en colère. Grosse gourmande ! Et où est mon câlin du matin? Me gronda-t-elle en me serrant dans ses bras.

- Des fois je me demande si tu m'aime juste pour la bouffe , rigola-t-elle en se servant une autre crêpe. De toute façon elle était pour toi, me dit-elle en pointant celle que j'avais à moitié dans la bouche.

On éclata de rire.

- Vous pouvez pas faire moins de bruit bordel, lança Nate  - mon deuxième colocataire- en entrant dans la pièce avec un air renfrogné.