Chapitre 10

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[ Média : Petit tour de Youtube et je vois ça '^' Voilà. ]

   Je sors rapidement du cabinet médical. Sans attendre ni Hanji ni Eren. J'avais besoin d'être seule. Seule... Oui, c'est ça la solitude. C'est l'unique chance de me préserver ainsi que ceux que j'aime. Je ne veux plus jamais voir Eren et Livaï souffrir, surtout pas à cause de moi.

   En pleine réflexion, j'oublie d'ouvrir la porte et me la prend de plein fouet.

   << Aïe! Putain, quelle journée de merde! >>

   Je rentre, ensuite, dans la petite pièce et claque mon assaillante en bois si fort que les murs du bâtiment auraient pu trembler. Je balance mes chaussures à l'autre bout  de la pièce et me jette sur mon lit en soupirant. J'entends un "crac".

   << Même le lit trouve que je suis trop grosse. J'ai encore pété une latte>>, dis-je dans un soupir.

   Je voudrais tellement m'en débarrasser. Je m'assoupis en étoile de mer sur le dos.

   Le lendemain matin, quand je me réveille, j'essaye de changer de position. J'ai toujours aimé être allongé sur le ventre. Mais aujourd'hui, je ne peux pas. J'ai terriblement mal. Je ne peux même plus bouger. Ma peau est distandue. La coissance du foetus est trop rapide par rapport à mon corps.

   On frappe à la porte. C'est Hanji.

   << Nom d'un titan! Tu es enfin réveillée!

   - J'ai dormi si l'on temps que ça?

   - Oui, deux jours. Tu nous as fichu une sacrée frousse. On a cru que tu y avais laissé ta peau.

   - Deux jours, murmurai-je, pensive. C'est pour ça que mon ventre est aussi gros...

   - Ouaip! Le médecin dit que ta grossesse augmente de deux mois par jour. Donc, tu en es déjà à ton sixième mois! >>

   Dans deux (ça fait beaucoup de deux en un chapitre '^')  jours maximum, je serai entre la vie et la mort pour un enfant que je n'ai même pas désiré. Si je meurs, ils seraient tristes. Surtout Eren... Eren... Il fallait que je mette fin à notre relation.

   << Hé, Hanji...? Tu pourrais aller chercher Eren? Je dois lui parler.

   - Pas de problème. J'y galopé comme Jean! >>

   Elle quitte la pièce en imitant le cheval avec un petit "huuuuuh".

   Quelques instants plus tard, je sens une vive douleur dans mon dos. Je hurle. J'ai l'impression d'être pincer par un piège à souris. Mes cris sont de plus en plus stridents au fur et à mesure que ma peau était serrée. Je suis, maintenant, début entre le lit et la porte. Celle-ci s'ouvre quand un craquement osseux se fait entendre. Mes épaules partent violemment en arrière. Mes mains, proches du lieu de la morsure, sont pleines de sang rouge vif.

   C'est donc comme ça que je vais finir? Rongé par mon enfant devant mon copain?

   Je ferme les yeux et sombre dans le noir total, laissant ma conscience dérivée.

Voilà j'ai enfin publié! La suite arrivera dans plus longtemps parce que la semaine prochaine, j'ai mon brevet blanc! xoxo

Eren x PetraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant