Mine [GOT7 - JB]

Chapitre 13 : "Je suis un homme fâché".

Petite blagounette en hommage à la chanson "Un Homme Pressé" de Noir Désir, si certains la connaissent~ :3 Ce qui n'a strictement rien à voir avec ce chapitre...

Bonjour, ce chapitre, même si le début viens du chapitre précédent (qui était fichtrement long et qui l'est encore) n'existait pas avant :3

(Désolée de vous faire chier avec mes petites notes mdr)

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A la fois j'avais mal partout, et à la fois je me sentais mieux que jamais. J'avais la furieuse impression d'avoir totalement redécouvert l'exacte notion du plaisir physique, dont on ne m'avait visiblement présenté qu'une pâle ébauche jusqu'alors.

On voyait déjà les premières lueurs du jour apparaître furtivement à travers les fenêtres.

Jae se leva avec lenteur et s'assit sur le bord du lit en passant sa main dans ses cheveux à la manière d'un acteur américain jouant à la perfection son rôle de l'amant doté de l'incroyable capacité de conserver son indicible beauté en toute circonstances.

De toute la nuit, nous n'avions même pas dormi.

Mais honnêtement, je n'allais pas m'en plaindre.

Je levais la main pour caresser son dos, pour toucher à nouveau ce tatouage que je trouvais si beau. Il tourna la tête vers moi, enroulée entre les draps, et me contempla de ce même regard intense qui me procurait le besoin de l'attirer à moi.

- J'ai des choses à faire, mais vous pouvez dormir si vous voulez, déclara t-il avant de se redresser, sous mon regard déçu.

Je suivis cette scandaleuse incarnation du sublime de mes yeux appréciateurs tandis qu'il marchait jusqu'à sa salle de bain.

Puis après avoir pris une douche tandis que je me roulais encore et encore sur le matelas en me remémorant avec une précision effarante chacune des caresses que ses mains m'avaient imprimées sur la peau, il repassa devant moi, uniquement vêtu d'une serviette autour de ses hanches.

Il se rendit dans son dressing, et en ressortit habillé quelques temps après.

Les flammes insatiables du feu dévorant qui brûlait en moi depuis qu'il avait été réveillé, et ce de la manière la plus remarquablement inoubliable qui soit, n'avaient hélas été calmées que pour un temps, et mon être recommençait déjà à chauffer, m'incitant à aller me coller à nouveau contre le corps de cet homme.

J'arrachais le drap du lit pour m'en entourer et m'approchais de lui.

- Vous allez vraiment me laisser ? l'interrogeais-je de ma voix la plus aguichante, en posant mes lèvres sur son cou.

Ses bras m'entourèrent et il se laissa aller à m'embrasser doucement.

J'étais désarçonnée par la délicatesse avec laquelle il me traitait désormais, moi qui l'avais pris pour quelqu'un de brutal.

Non pas qu'il ne l'ai pas été cette nuit, mais nous ne parlions pas du même genre de brutalité.

Oui, j'adore les amalgames de ce genre.

- Je voudrais rester, mais il faut vraiment que j'y ailles, dit-il en me lâchant. Allez dormir Keira.

Après qu'il fut sortit de la chambre, me laissant seule avec mes hormones criant au scandale d'un tel abandon, je suivis son conseil sans tergiverser et me laissai tomber sur le lit.