Cela fait maintenant quinze jours que je n'ai pas vu Louis et que je réfléchis de la décision que je devrais prendre. Je suis distant avec Zayn car je lui en veux pour ce qu'il a fait et bien qu'il le voit, il ne me le fait pas remarquer car il sait que j'ai raison. Le mariage a lieu dans à peine plus de un mois et j'ai hâte, enfin j'ai un peu peur aussi, car Zayn et Louis seront dans la même salle pendant toute une soirée.
Pour en revenir au choix que je vais faire, la proposition de Louis me plait bien, mais je ne veux pas vite m'engager, alors je vais juste lui parler comme si nous étions des amis car j'ai besoin de lui. S'il y a bien une évidence que je ne peux pas nier, c'est que j'aime Louis et que je suis mal sans lui à mes côté. C'est comme ça et je n'y peux rien, alors même si je ne l'ai qu'en tant qu'ami, ça sera déjà bien.
Je compte le lui annoncer maintenant, je suis en route pour le garage et croise les doigts pour qu'il y soit. En même temps il travail à plein temps et il est dix-sept heures, je viens à peine de finir le boulot. Quand j'arrive et qu'il me voit il laisse tomber la voiture sur laquelle il travaillait et vient me prendre dans ses bras, mais pas comme un amoureux, plus comme un ami. Et j'aime ça. J'aime ça car il a comprit pourquoi je venais ici et qu'il respecte ça.
" - Tu vas bien?
Je souris en voyant ses yeux brillant et en entendant sa petite voix aiguë.
- Oui, et toi? Ça va?
- Tranquille.
Je ne sais pas trop quoi faire alors je m'écarte légèrement de lui pour me balancer d'un pied à l'autre.
- Bon j'ai réfléchit et j'aimerais bien que l'on fasse le break. Enfin qu'on se parle comme si on était amis tu vois, et après on verra ce qui s'en suit.
Il saute dans mes bras et serre ma taille de ses petits bras. Je caresse ses cheveux doux et respire son odeur.
- Merci Harry, merci.
- Merci de quoi?
- D'être là. Je t'aime.
- Je t'aime plus.
Il donne un petit coup dans ma poitrine ce qui me fait rire.
- Menteur.
- Toi même.
- Tu veux qu'on fasse quelque chose?
- Je sais pas, il faudrait qu'on agisse comme des amis... J'ai trouvé! Montre moi comment tu répare tes voitures.
Il semble étonné mais ne bronche pas. Il me dirige vers une voiture grise et me montre le capot.
- Alors là tu vois il y a un problème avec le moteur. Il faut juste... Attends, là voilà tu vois ce câble rouge? Je hoche la tête. Il est pas branché au bonne endroit, en fait il faut juste... Il se penche la tête la première et je l'avoue, je regarde un peu -beaucoup- ses fesses. Voilà comme ça. Tu vois?
- Ouais.
- Tu veux essayer?
- Comment?
- Donne moi ta main.
Je la lui tends et il me guide. Sa main et posée sur la mienne et il saisit le fameux câble, qu'il branche à une sorte de prise. Le contact de sa main me réchauffe le coeur.
- Tu comprends?
- Pas trop mais, euh, c'est pas grave.
Il rit, je suis complètement avachi contre son dos, ma main dans la sienne, alors qu'on était sensés être "amis". Quelle ironie.
Je dépose soudain un baiser contre son coup et y laisse trainer mes lèvres. Je laisse finalement une marque violacée teinter sa peau.
- Harry...
Je réalise ce que je viens de faire et me recule, gêné.
- Désolé, je n'aurais pas dû.
- Si mais c'est juste que... Enfin, c'est pour toi quoi, tu voulais faire le break alors...
- Excuse moi, ça ne se reproduira plus.
- Si ça ne tenait qu'à moi je ferais en sorte que ça se reproduise encore et encore.
Il est désormais face à moi, et dans un élan soudain, je plaque mes lèvres contre les siennes, ainsi que mon corp tout entier. Il attrape mon t-shirt pour me rapprocher de lui et je suis le mouvement. Je le hisse sur le rebord de la voiture et continue de l'embrasser de plus en plus violemment. Je tire sur ses cheveux pour approfondir le baiser et lui donne quelques coups secs de bassin, pour lui montrer que bordel je l'aime comme un fou.
À bout de souffle, je décolle mes lèvres des siennes et pose mon front contre le sien. Je murmure un je t'aime. Et il me le rend. Il faut vraiment que j'arrête de lui dire que je l'aime, ça devient trop, nous sommes " amis ".
Je caresse son torse doucement et devine ses tatouages. Je pourrais retracer son it is what it is, je le connais par coeur.
Nous ne disons rien, il n'y a que lui, moi, et notre amour. Nous sommes seuls tous les trois et ça me va bien. Tant que je les ai alors je suis bien. Son amour me rend heureux, c'est indiscutable. Il me rendra toujours plus heureux que n'importe quoi d'autre, c'est Louis.
Louis égale à Harry et Harry égale à Harry.
Nous fonctionnons à deux lui et moi, c'est nous, nous sommes comme ça.
*
David Bowie est mort je suis trop
