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REGARDEZ LE GIF AWWW

Je regarde autour de moi et réfléchis. Je dois lui dire que je le quitte maintenant, là, tout de suite. Mais je n'en n'ai pas le courage, encore une fois.

" - Je, euh... En fait je voulais te dire que, ben, je suis très heureux de partir à Venise. Voilà.

Je me gifle mentalement, je suis stupide, j'aurais dû le lui dire! C'était le bon moment et je l'ai pas fait...

- Oh, c'est pour ça que tu m'as fais tout un speach tout à l'heure? Mais chéri c'est rien t'as pas à tant me remercier pour ça. Je t'aime.

Il sourit à pleine dents, je suis à la fois soulagé et en colère. Je suis en colère contre moi même, je ne suis qu'un lâche. C'est pourtant pas compliqué de dire Je te quitte. À croire que si.

- Moi aussi, je t'aime. "

Les pâtes prêtes je nous sers deux assiettes et nous mangeons. Zayn me parle de Venise et des endroits où nous devons aller, tous les bons restaurants, les petits magasins, les rues sympa, il me parle même d'un musée. Et Zayn qui aime les musées et qui veut y aller, c'est proche de la science fiction. Je suis le mouvement et acquiesce à chacune de ses propositions. Mais en réalité je suis ailleurs. Je m'imagine là-bas avec Louis. J'ai besoin de partir quelque part avec lui. Je vais nous organiser un week-end ensemble. Ce week-end même. Je ne sais pas quoi, mais j'ai besoin d'un truc.

Nous nous levons de table et je prends mon téléphone, je prétends avoir reçu un message de mon père.

" - Zayn j'ai un problème.

Les assiettes dans les mains, il me regarde, inquiet.

- Quoi?

- Ma... Trouve un truc. Ma grand mère paternelle, elle habite à Holmes Chapel. Et elle est malade, je dois aller la voir ce week-end. Mon père vient de m'acheter le billet de train je pars vendredi soir.

- Oh mince qu'est-ce qu'elle a?

Voilà pourquoi j'aurais dû faire des études de médecine.

- Les artères bouchées, elle a été hospitalisée et ils vont l'opérer.

- La pauvre t'es proche d'elle?

- Ouais assez. "

Il n'y voit que du feu et moi j'ai deux jours pour organiser à Louis et moi un week-end de rêve.

*

Je suis sur l'ordinateur du boulot, je n'ai pas de client alors je cherche des billets d'avion pour aller quelque part. Je ne sais pas où, mais nous allons partir. Soudain je vois une offre pour Madrid avec deux billets aller/retour pas trop chers. Je regarde ensuite s'il y a des hôtels dans mes moyens et à mon grand bonheur, il y en a. Je réserve les billets et Amber sort de sa cabine, toute essoufflée et suivie d'une cliente quelle raccompagne vers la sortie.

Quand celle-ci est dehors, Amber commence à parler sans s'arrêter :

- J'en ai marre de ce genre de filles! Elles se croient tout permit parce que ça y est elles se font tatouer le signe infini sur le poignet. Et vas y que je cris, que j'insulte la tatoueuse et lui demande de me faire moins mal. Évidemment que ça fait mal grosse conne je te pique la peau avec une aiguille!

Je ris, Amber et son franc parlé est de retour. Je lève les yeux et la regarde, elle porte un jean slim bleu et une chemise à fleurs. J'adore son nouveau style.

- Ça va toi t'as de la chance t'es une fille, moi les meufs dans son genre elles me draguent lourdement en plus.
- Oh le pauvre chéri! Non moi c'est plus le " vous pouvez pas comprendre ma douleur " qui est récurrent. J'aimerai bien voir leur gueule le jour où un gosse déchirera leur chatte.

paint it black | lsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant