Détresse tragique

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Lauryann PDV
Il était 18 heures quand mon grand-père s'est endormi et 19 heures quand Hayes est allé appeler Nash pour lui donner de nos nouvelles. Je pris la main de mon grand-père, je la serra et je m'endormie.
Quelques minutes plus tard, un bruit de détresse me réveille. Les machines sur lesquelle mon grand-père était branchés s'affolaient. J'ai alors sentie la main de mon grand-père froide et raide. Je crie pour que les médecins, les infirmières viennent et ils entrent en trombe dans la chambre et pousse le lit de mon grand-père hors de la chambre avec le corps froid de celui-ci. Une des infirmières dit « On l'amène en salle terminale-B ». Je savais ce que cela voulait dire. La salle terminale-B ou plutôt la morgue. L'endroit où ils laissent les corps morts en attendant que les familles les mettent dans des tombes ou les fassent incinérer. Je me mets à crier « NON ! ». J'hurles aussi fort que mes cordes vocales me le permettent et je pleure toute les larmes de mon corps. Prise d'un élan de colère, je rentre mon poing dans le mur. Hayes arrive à ce moment, paniqué.
Hayes PDV
J'ai entendu un cri à glacer le sans provenant de la chambre du grand père à Lauryann et je vois un lit sortir de la chambre. J'accours et je rentre dans la pièce. Je la vois, le poing en sang, par terre au milieu d'une chambre vide. Elle pleure. Elle crie. Je m'approche pour la prendre dans mes bras et je la berce en lui disant « ça va aller je suis là ». Elle pleure de plus en plus faiblement et s'endort.
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Lauryann PDV
Je me réveille vers 3 heures du matin dans une chambre d'hôtel à coté de Hayes. Je me remémore les souvenirs d'il y a quelques heures. Je n'arrive plus à dormir. Je sens les larmes remonter et je décide d'aller respirer l'air frais sur le balcon. Je pleure en silence, l'air me fait du bien. Tous les cris et les pleurs violents, je n'ai même plus l'énergie pour ça. Hayes vient me rejoindre et met son bras autour de mon épaule. Je mets ma tête sur son épaule et je lui demande « crois tu que la souffrance va passer ? Crois tu que je vais être heureuse encore un jour? Je n'ai jamais eu aussi mal ». Il me prend dans ses bras et me répond « Le temps et l'amour t'aiderons ». Nous restons, assis sur le balcon jusqu'au levé du soleil et ensuite nous allons nous coucher.

Cherche et trouve || Hayes GrierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant