Chapitre 3 : Perdue

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Point de vue : Hermione Granger

Je me réveille dans une infirmerie. J'espère qu'on ne m'a pas ramené à saint-Mangouste ...
J'entends des voix autour de moi. Lentement j'ouvre les yeux. Sur deux personnes qui m'observe. Je reconnaît l'infirmière de Poudlard, le professeur McGonagall et le professeur Mogrey.
C'est donc ça ?! Je suis à l'infirmerie de l'école des sorciers ?
Tout ça me paraît bien loin maintenant.
Mon mal de tęte m'a repris. Mon cerveau fait des siennes. J'avais transplané à Poudlard ... Moi qui voulait un endroit calme et désert ... Les trois adultes me parle, mais je ne comprend rien. Ma tête siffle et je me relève.
Je me retourne et voit alors la fenêtre derrière mon lit.
La lumière du jour ... Elle m'a tant manquée ...
Je pose mes mains sur le carreau sans rien dire.
Les discutions se sont arrêtées, ils ont du comprendre que je ne percevait rien.
Je me retourne et me lève. Mes cheveux sont en bataille. Je porte les vêtements que j'avais lorsque je suis arrivée à saint-Mangouste. Je sort de la pièce.
Mes pieds nus entre en contact avec la fraîcheur du carrelage noir, répandu au sol.
Dans les couloirs, les sorciers que je croisent me dévisage la bouche ouverte, et certain s'enfuient. J'ai l'air d'un détraqueurs ?
Sûrement.
Je ne sais plus à quoi je ressemble.
Le regard vide, je me balade dans le château.
Des voix autour de moi, des mots que je ne comprend pas. J'ai l'impression d'être dans une autre dimension, ou je ne connait personne, ou je n'ai personne sur qui compter. Seul le silence, me répond.
Mon cœur à du mal à suivre la cadence. Même si je marche lentement, je sais qu'il souffre atrocement.
Je n'aurait pas pensé que c'était comme ça, être libérée. Libérée des mur de pierre de l'hôpital. Là bas, j'entendais des gens agoniser.
Je me surpris à prendre le chemin de la tour qui mène aux dortoirs des Gryffondors. Des gens s'écartent sur mon passage. Ai-je l'air folle ? Suis-je folle ? Je ne sais pas.
Toutes ses questions sans réponses se bousculent dans ma tête. Comme si ma maladie ne suffisait pas. Il faut donc que je souffre encore ?
Devant le tableau de la grosse dame, il y a des Serpentards. Ils me lancent des insultes mes je ne les entends pas. Je continue de marcher. Dans cet étendu obscur de solitude. A la douleur de ma tête, c'est ajouté celle de mon cœur. Mon cœur, brisé en milles morceaux, et dont les fragment se sont envolés, quelques part, dans le monde magique.
Peut être sont ils restés à saint-Mangouste ? Ou peut être ont ils rejoins mes parents ?
Je m'adosse au mur. Et me recroqueville sur moi-même.
Mon cœur ne bat presque plus.
La marche menant jusqu'ici l'a tué.
Je sort ma baguette. Je ne me rappelle plus qu'elle est le sort de la mort.
Ça m'aurait facilité la tâche.
J'aurai peut disparaître, et ne plus subir cette souffrance qu'est ma maladie.
Suis-je née pour endurer cela ?
Ma tête tourne. Je ne sais que faire. J'aurais aimé vivre plus longtemps.
Suicidaire.
C'est ce que je suis devenue, peut à peut, entre les mur de là d'où je me suis enfuie.
Quelqu'un me parle. Je lève les yeux.
Je reconnais un Serpentard. C'est Zabini. Il me cri dessus.
Mais je ne comprend pas.
Je regarde mes pieds, sans un mots.
Les heures passent, et je ne bouge pas.
J'ai fermés les yeux. Des yeux vide d'amour et plein de désespoir, de solitude, de douleur ...
Je suis incomprise. Incomprise de tout le monde à cause d,une maladie.
Fichue maladie.
Je fouille dans ma poche d'une main tremblant, et en sort les médicament que j'ai volés aux médicomages avant de m'enfuir.
Lentement, je me relève.
Le monde tourne sous mes yeux.
Je frôle les murs, pour ne pas tomber.
J'arrive aux toilettes des filles. Je m'approche des lavabos.
Mon cœur bas vite. Trop vite.
Mais je ne m'en préoccupe pas.
"Ta vie n'est pas faite pour que tu endure éternellement cette souffrance."
Je me retourne et croise le regard de Mimi Giniarde.
Elle qui est habituellement si heureuse, me regarde, d'un air grave, assis en haut d'une porte de toilette.

Hermione : ma vie ... n'est plus ... rien ...

"Je les sais mais tu doit persister, n' oublie pas que tu est une Gryffondor."

Hermione : j'ai combattue ... trop longtemps ... ma maladie ... je ne pourrai ... pas le faire ... éternellement ...

Elle disparue. Je me retrouvait de nouveau seule. Enfin presque. Quelqu'un m'épiait pendant que je prenait la centaine de médicament que m'avait prescrit les médicomages. Je ne regardait pas la personne sachant éperdument à qui j'avais à faire. Mais je savais que si il était en train de me parler, je ne l'entendrai pas.
La nuit allait bientôt tomber.
Je sortie des toilette, passant devant la silhouette immobile de Drago Malefoy. À mon grand étonnement, il me laissa tranquille et je continuait mon chemin. Herrante, dans le labyrinthe qu'était les couloirs de Poudlard. Finalement, je descendait de prendre de la hauteur. Il n'y avait plus personne. Je commençait à monter des escaliers, et lentement, j'atteins le haut de la tour d'astronomie.
Le monde chavire autour de moi comme un bateau en pleine tempête. Je m'approche du rebord de la tour et m'assis contre le mur.
Je sort un parchemin de ma poche, et une plume. La plume, je l'utilisait quand j'était à Poudlard, avant la guerre, avant le massacre, avant la perte des personne qui m'aime.
Malgré ces douloureuses pensées, je ne pleur pas. La douleur, je l'ai supportée pendant des longs mois. Je commence à écrire, et annonce à voix haute mon écrit :

Hermione : " mes très chers parents décédés,
Vous me manquez terriblement. Je revois encore le tas de cendre de la maison, en rentrant ce jour là. Je regrette de ne pas être revenue plus tôt pour vous protéger.
Ma maladie n'a fait qu'empirer ces derniers temps. Je ne sais plus quoi faire.
Je n'entend plus rien et le monde tourne autour de moi. Je me sens seule.
Tout le monde me prend pour un fantôme. Mais c'est vrai ? Suis-je un fantôme ? Suis-je folle ? Je ne sais pas.
La miss-je-sais-tout parfaite que vous connaissiez j'existe plus. Elle est restée, sur le trottoir de la maison en ruine. Patenron est mort. Plus personne ne compte pour moi, même ma propre vie. Malgré cela, je persiste.
Un fantôme m'a parlé aujourd'hui, et il m'a dit que je devait avoir du courage comme une Gryffondor. Je sais que je devrai l'écouter, mais la maladie avance peu à peu sur moi, et je craint qu'elle ne m'emporte.
Alors j'ai décidé de ne pas suivre ses conseils, de ne pas écouter ses paroles.
J'ai donc décidé de vous rejoindre, ce soir. Comme ça au moins, peut être cela aura valu à quelque chose de s'enfuir de saint-Mangouste. Je sais que vous auriez voulu que je vive longtemps et heureuse, que je fonde une famille, mais ma solitude m'a tuée et je n'ai plus de raison d'être.
À tout de suite.

Hermione, votre fille qui vous a toujours aimée."

Je me suis levée, j'ai jetée ma lettre en bas. Je l'a suivie du regard. Puis, lorsque je vit qu'elle avait touchée le sol tout en bas, je sautait.

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Que vas-t-il se passer vas-t-elle mourrir ?
La suite dans le prochain chapitre.
Cordialement
EnjoyFantasy

Le Destin a Choisis (Dramione)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant