frère de cœur, Sœur de sang

chapitre 1

Le café dans lequel je suis assise est aussi sombre et aussi flippant que n'importe quel cimetière le soir d'une nuit de pleine lune.

Mais je l'aime, c'est l'endroit dans lequel je me sent le mieux. Boissons gratuite depuis que le serveur est devenu l'un de mes meilleurs amis. Luke le serveur et le gérant même de ce pauvre petit café tout miteux ; est un homme d'un certain age, il ne possède pas une grande chevelure ni un corps de rêve mais sa gentillesse et son amabilité rattrapent tout

Je le connais depuis quelques années déjà. Voilà maintenant 7 ans que je viens me réfugier ici. Depuis l'âge de 9 ans je descend la rue où se trouve ma maison pour aboutir sur un croisement où je prend la route de droite pour finir par tourner à gauche. Chaque fois que je viens ici je gare mon vélo à sa place attribuée.

Ces 7 années sont passées extrêmement vite, aujourd'hui d'ailleurs est un jour très spécial pour Luke mais tout autant pour moi ; puisque c'est mon anniversaire. C'est aussi notre anniversaire de rencontre car, il y a 7 ans jour pour jour que j'ai mit pour la première fois les pieds dans ce qui est maintenant ma seconde maison.

Non ce n'est pas une maison secondaire mais elle a tout autant d'importance.

Pour cette occasion, j'ai offert a Luke une petite boîte de ses chocolats préférés. Ils sont issus d'une petite chocolaterie allemande aussi vieille que son café. A vrai dire ce sont mes chocolats préférés a moi aussi. On pourrait en manger tout les jours, jusqu'en en être malade. On rigole en se racontant les blagues qui se cachent dans chacun des emballages de ces magnifiques petites merveilles.

Luke, lui m'a offert un collier avec un petit médaillon où il y était inscrit :

« ma vie sans toi est comme un chocolat sans sa blague ». Il me disait sa souvent quand j'était petite, et je rigolait toujours autant.

Le téléphone sonne et Luke répondit, après quelques minutes il se dirigeât vers notre table d'un air amusé :

-c'est pour toi ! me dit-il la bouche pleine de ces fameux chocolats.

Je m'approche du combiné, je saisi le téléphone et le mit à l'oreille ; pas trop non plus puisque ma mère crie depuis l'autre bout du fil.

-j'était sure que je te trouverais ici ! rentre j'ai quelque chose de très important à te montrer ! fait aussi vite que tu peux.

Elle me raccrocha au nez

-encore ta mère, qu'est ce qu'elle voulait ?

-que je me dépêche de rentrer, quelque chose de super à me montrer !

notez l'enthousiasme que j'y met et l'envi que j'ai de quitter cet endroit.

-bon aller à demain !

-ne t'inquiète pas ! pas plus tard qu'au cinquième coup de la cloche.

Après avoir enfourner mon vélo, je refais le chemin de l'allée, à l'envers bien sur.