Je poste ce message pour vous faire part d'un truc que j'ai trouvé il y a quelques jours. Ma famille a un manoir assez ancien, et depuis quelques temps on a essayé de le vendre. Du coup, on est allés récupérer quelques affaires de famille, pas mal de breloques sans intérêt, mais j'ai trouvé un journal qui a l'air assez vieux.
La majeure partie est vide, et y'a qu'une dizaine de pages remplies. Il appartenait apparemment à un ancêtre lointain, et, curieux comme je suis, j'ai voulu en apprendre un peu plus sur lui. J'ai juste trouvé des trucs assez étranges, mais bon, le mec n'avait pas l'air d'avoir toute sa tête vu l'opium qu'il se farcissait.
J'ai quand même envie d'avoir votre avis, je vous recopie donc les moments intéressants (les passages chiants - genre toute la journée du 4 janvier - ça vire, allez hop !).
1 Janvier 1869 :
Je commence cette nouvelle année comme j'ai terminé la précédente : seul. Le docteur Hanstrom m'a conseillé d'écrire un journal pour y consigner mes doutes, mes peurs, mes sentiments. Pourquoi pas, après tout ? Je n'arrive plus à rien écrire depuis des mois, depuis l'incident... Peut-être devrais-je commencer par le commencement.
Je me nomme Elias Darcy, écrivain de mon état. J'ai à mon actif quelques romans à succès qui ont parcouru les clubs de lecture de Paris pendant un temps. Et comme tout succès, viennent les excès. J'ai passé plus de temps l'esprit embrumé par les vapeurs d'opium qu'une plume à la main. Pourtant, j'avais une famille, que j'aimais plus que tout. Amanda et Charles étaient les plus beaux cadeaux que la vie m'ait apportés, mais je ne le voyais pas. Et un beau jour... Le Tout Puissant a repris mon bonheur. Suis-je lâche de rejeter la faute sur Dieu quand j'ai forgé mon propre malheur avec mes vices ?
Charles est mort. Je l'ai écrit. Hanstrom m'a dit que c'était le premier pas vers l'acceptation. Le voir noir sur blanc laisse mes larmes couler sur mes joues. Peu de temps après, Amanda est retournée vivre chez ses parents. M'étais-je trop réfugié dans ces plaisirs à double tranchant dans lesquels je me confortais ?
Je sais que c'est mal... Mais j'en ai besoin. En une bouffée, j'oublierai tout pour quelques heures.
2 Janvier 1869 :
Cette nuit, je me suis réveillé en sursaut. L'opium avait fait ses effets très tôt dans la soirée, et j'ai passé une nuit affreuse. Je l'ai vu. Charles était devant mon lit, il sanglotait, voulant que je le réconforte. Je ne supporte plus ces cauchemars... Mais il semblait si réel. J'ai voulu le prendre dans mes bras, et il s'est enfui en courant. Je l'ai alors suivi dans la maison, mais quelque chose y avait changé. Les visages des tableaux pleuraient du sang et tous me regardaient d'un air accusateur.
Une fois au sous-sol, à bout de souffle, il est passé par une porte que je n'avais jamais vue auparavant, menant à une multitude de couloirs sombres et froids, comme la mort. Au bout de son parcours, je l'ai aperçu rejoindre une femme. Amanda. Ils m'ont regardé, du sang coulant de leurs yeux, de leurs oreilles, de leurs nez. Cette vision d'horreur m'a glacé le sang. Je me souviendrai toujours de la voix qui s'est élevée de leur bouche cadavérique : "Pourquoi nous as-tu abandonnés ?"
Je commence à devenir fou, j'entends leur voix partout, je sens leur regard sur moi, constamment. À mon réveil, je suis descendu au sous-sol. Évidemment, je n'y ai trouvé qu'un mur massif. Ce n'était qu'un cauchemar, après tout. J'ai quand même pu remarquer un étrange petit symbole en plein milieu des briques. Un œil à l'intérieur d'une étoile. Sûrement un des domestiques qui s'était amusé.
Je vais devoir me préparer, mon ami Leone vient me rendre visite. Je ne sors plus vraiment de chez moi, à part pour lui rendre visite, ou pour parler au docteur Hanstrom. Comment le monde extérieur pourrait-il comprendre ce que je vis ?
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Obscure. [Creepypastas Et Histoires Vraies]
TerrorBonjour cher utilisateur, j'espère que tu te plairas à lire toutes ces histoires. Tu peux m'écrire la tienne en message privé, je la posterai dès que possible. Je n'écrirai pas les creepypastas de bases, ah quoi bon ? Nous les connaissons toutes. J'...