Chapitre 23.

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Etat de Washington - Seattle. 10:45
Jour du Nouvel an.

Point de vue Justin Bieber

Je tournais en rond dans mon lit depuis une bonne demi heure. A vrai dire, je n'arrêtais pas de me dire que j'avais sûrement agis comme un con hier soir auprès d'Emilia mais le truc était que je me protégeais, et dans ce sens là, je l'empêchais, elle, d'avancer et d'être heureuse. J'avais sûrement été égoïste mais j'avais peur que ces anciens amis gâche tout ce que j'avais réussi à construire en seulement quelques mois. Cependant, je regrettais un peu la tournure qu'avait pris la situation, elle était partit sans que je m'y attende et m'avait laissé là, comme un paumé. J'avais pas bougé de ma chaise durant quelques minutes, tentant de réalisé ce qu'il venait de se passé et la colère avait finit par prendre le dessus, j'avais cogné dans le mur, balancé les chaises, jeter les assiettes. J'étais de nature violent alors lorsqu'une fille me foutait en plan pour une putain de connerie je ne pouvais pas rester calme.

Je ne lui avais cependant pas envoyé de message pour m'excuser, je sais qu'elle ne le ferait pas alors si je voulais que ça s'arranger j'allais encore devoir m'y coller. J'avais l'impression d'être la fille qui court après son mec, ça devrait être l'inverse. Ma fierté en avait prit de sacré bon coup avec Emilia, ma dignité était réduit à néant mais je n'avais réellement pas le choix.

De plus, ce soir est la soirée de Colton pour le nouvel an et j'avais pris l'initiative d'inviter Emilia alors j'avais intérêt à arranger la situation avant ce soir. Mais ce n'était pour l'instant pas dans ma priorité. Je me leva, enfila un jogging, un débardeur et m'en alla courir une trentaine de minutes.

Plus tard dans la journée
14:20

J'étais présentement à l'entrepôt, le monde s'était donné le mot pour me faire royalement chier ces derniers jours ou quoi ? Cet abruti se pensait être intelligent en me lançant des menaces ou en me cherchant avec ces belles paroles déjà toutes faites mais tout ce qu'il faisait n'augmentait que ma colère et je me retenais depuis dix bonnes minutes pour ne pas aller l'encastrer dans le mur.

- Quand je sortirais, crois moi tu pourrira en prison mon pote.
- De toute façon t'es qu'un incapable, même ta mère le dit.
- Tu es inutile, si tu crois une seconde qu'Emilia tombera dans tes bras tu te goure. Et le jour où elle apprendra ce que tu as fais car crois moi qu'elle va l'apprendre, tu t'en mordra les doigts, ordure!!
- Répond moi connard, t'a perdu ta langue ? Je t'entends plus que ça d'habitude.

Je tentais tant bien que mal de travailler sur la mission que Mr. Cooper m'avait donné mais ce connard m'empêchait de me concentrer. Je serra les poings, ne voulant pas rentrer dans son jeu mais c'était plus fort que moi. Je n'arrivais jamais à rester calme, et certainement pas quand on me dénigrait ainsi. Sourcils froncé, je me leva brusquement, jetant ma chaise par terre et ouvris la porte où il était attaché, lorsqu'il me vit, il ria. Qu'y avait-il de drôle ?

" - T'as un problème connard ? dis-je violemment

- Et toi ? Espèce de lâche. Détache moi qu'on puisse régler ça comme des vrais hommes.

- Tu peux aller te faire foutre. "

Je me contenais clairement pour ne pas lui foutre mon poing dans sa gueule et pourtant j'avais des tonnes de raison de le faire. Je m'approcha de lui, le visage fermé par la colère qui ne faisait que de m'envahir. Il me cracha au visage, ce qui me fit sortir de mes gongs. Je lui mis plusieurs coup de poings, n'arrivant pas à m'arrêter, j'allais finir par le dévisager et puis ça lui servirait de leçon de toute façon, il saura ce que ça fait que d'être méconnaissable. Et la, je repensais à tout ce qu'il avait fait, et je ne pouvais encore moins arrêter ce que j'étais en train de faire.


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