Chapitre 31.

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Etat de Washington - Seattle. 22:10

Point de vue Emilia Crawford

Je suis allongée sur mon lit, toujours sous le choque de la dispute ou plutôt de l'habitude qu'avait Justin à me crier dessus pour tout et n'importe quoi. Je le comprenais de moins en moins, il devrait seulement comprendre et savoir que je tiens à lui, que je suis avec lui et personne d'autre. Ne trouvant pas le sommeil, je décide de me relever afin d'aller faire un tour de voiture pour que je puisse me changer les idées.

Je roules depuis maintenant une vingtaine de minutes, faisant le tour de la ville. J'en suis même sortis, traversant un bout de celle d'à côté avant de revenir rapidement à Seattle, prenant conscience que mon essence n'allait pas se payer toute seule. Soudain, ma voiture fit un drôle de bruit, paniquant je me gare tout de suite sur le parking de l'intermarché se trouvant à même pas 300 mètres et je coupe le contact.

Lorsque j'essais de rallumer le contact le moteur ne démarre pas. Est-ce que c'est une blague ? Je donne un coup contre le volant en lâchant un cris, énervée par la situation. La soirée ne pouvait pas être pire. J'attrapes mon portable, et regarde l'écran qui affiche 22:35. Il était assez tard pour que je déranges mes parents, et je ne veux certainement pas appeler Justin, ce n'est pas à moi d'aller vers lui, même dans une situation pareille. J'ai une fierté à tenir. Je souffle, il fait nuit et je déteste être seule à une heure pareille, cependant je n'allais pas passer la nuit ici. Je sors de ma voiture, et marche jusqu'à la station de métro qui elle aussi, se trouvait pas très loin. J'eu à marcher cinq/six minutes avant d'y arriver.

Une fois dans la station de métro, le quai était vide. Je n'aimais clairement pas les transports en communs, ça avait été la motivation première que j'avais donnée à mes parents pour passer mon permis d'après eux. Un homme ivre avec une bouteille à la main était à l'autre bout du quai, automatiquement je sers mon sac à main contre moi, prise de peur qu'il s'approche. La métro approche, je montes directement, priant pour que cet homme ne rentre pas dans le même wagon que moi.

Cependant, il s'était bizarrement installé à quelques sièges de moi, et à ce moment là je me demandais pourquoi j'avais voulu sortir, j'aurais du rester chez moi, au chaud, dans mon grand lit que j'affectionnais tout particulièrement.
Je vis les stations défiler et la mienne n'était que dans cinq fichus arrêts. En plus, je sentais le regard persistant de l'homme ivre sur moi, ça me donnait carrément la chair de poule. Je lui jette un rapide coup d'œil et je vois à mon grand malheur qu'il s'approche de moi. Je me lève instinctivement, prête à descendre à la prochaine station mais s'il me suivait ? J'étais en panique, je ne savais que faire. Il titube jusque moi, tandis que je m'approches des portes, agissant comme si j'étais arrivée et que j'allais descendre.

— Et bah alors, ma jolie, que fais tu ici toute seule ?

Je ne réponds pas, priant pour qu'il ne vienne pas m'agresser, j'ai presque les larmes qui me monte aux yeux tant j'ai peur. Nous arrivons à la station et je descends, cependant il me suit. Putain de merde. Je sors de la gare, mais il continue de me suivre, titubant. J'avais envie de lui donner un coup de pied pour qu'il tombe et que je puisse courir loin, cependant je me résigna à seulement marcher vite. Ou ? Je n'en savais rien, je suis descendu à la station menant au centre ville mais je n'avais rien à faire ici. Je devais être à une trentaine de minutes de marche de chez moi, c'était trop. Je sors mon téléphone, en entendant les appels de l'homme derrière moi.

 Je sors mon téléphone, en entendant les appels de l'homme derrière moi

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