~Chapitre 3~

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Une jeune homme se trouve derrière moi. Il a les cheveux bruns et les yeux bleus. Il semble plutôt musclé.

-Tu veux ma photo? demande-t-il en riant.

-Quoi? Euh.. Non.. Oui.. Non! bégayais-je en rougissant.

Le jeune homme fit un clin d'oeil qui me fit fondre. Je dois lui dire quelque chose d'intelligent. Sinon, il va me prendre pour une folle. Je pris mon courage en main en disant:

-Je m'appelle Kate.

-Enchanté, moi c'est Dicke.

Il me serra la main.  Un choc électrique traversa nos paumes.

-Pardon, je fais souvent cette blague, dit-il en enlevant le petit gadget de sa paume.

C'est cela qui m'a donné un choc? Moi qui pensait que c'était un coup de foudre. Il me serra la main de nouveau. 

-Kate?

-Oui? roucoulais-je.

Pathétique! Je sentis sa main tenter de se défaire de l'emprise de la mienne.

-Tu apprécies ma main on dirait! s'exclama-t-il.

-Pardon!

Je lâcha sa main avec regret. Qu'est-ce qui me prend? Je ria nerveusement en fuyant son regard.

-Que fais-tu seule ici, princesse? demanda-t-il.

Mes joues s'emflamèrent d'avantage à ce surnom.

-Je marche et toi?

-Je cherchais une princesse.

Une princesse? C'est quoi ce délire avec les princesses?

-Et as-tu trouvés?

-Oui. D'ailleurs, je compte bien lui faire plaisir.

Quoi?

-Espèce de princesseophile! m'écriais-je en reculant.

Il s'approcha rapidement de moi et posa ses mains sur mes hanches. Sauve-toi Kate, avant qu'il ne soit trop tard! Pourquoi je ne réagis pas? Il colla mon dos contre un tronc d'arbre, puis déposa ses lèvres sur les miennes. Il se pressa contre moi et je répondis à son baiser. Je constata, les mains dans ses cheveux, que ses cheveux étaient soyeux. Il se recula pour me regarder. Je vais bouillir sous son regard perçant. Embrasse-moi encore, idiot! Voyant qu'il ne bougeait plus, je m'empressa de l'embrasser. Il parût surpris, mais répondit à mon baiser. Coupant court à notre baiser, il se recula en disant:

-Je t'embrasse, alors que tu es une parfaite inconnue. Je suis fou, parfois.

-Je ne suis pas une inconnue, puisque tu sais que je m'appelle Kate.

-Je connais ton prénom, mais pas celle qui le porte, dit-il.

-Arrête de réfléchir, dis-je en l'embrassant.

                                ...

Je viens de m'éloigner de Dicke et il me tarde déjà de le revoir. Une chance que j'ai pensé à prendre son numéro de téléphone. Non! Je ne l'ai pas pris! Idiote! Je me retourna pour voir s'il était encore là. Et ce fût avec tristesse que je remarqua qu'il n'était déjà plus là. À quoi pensais-tu Kate? Une histoire d'amour romantique avec un parfait inconnu? Je suis idiote. Il jouait avec moi. Une larme glissa sur ma joue. Que je suis naïve! Je retourna chez moi en soupirant. Alors que j'étais devant l'entrée de ma maison, je pris une grande inspiration. Je dois coller un sourire sur visage, puisque la dernière chose que je désire est qu'April s'en mêle.

-C'est donc ici que ma princesse habite! s'exclama une voix masculine.

-Dicke! Que fais-tu ici?

-Tu as oublié de me donner ton numéro poulette!

Je ria nerveusement, mais j'étais soulagée. Il est revenu pour avoir mon numéro.

-Voilà! dis-je en terminant de rentrer mon numéro sur son cellulaire.

Il fit de même sur le même. Une fois que cela fût fait, je lui donna un rapide baiser.

-Aurevoir princesse! dit-il alors que je rentrais chez moi.

Je soupira d'aise en refermant la porte de ma maison. Je deviens étrange en sa présence.

-Princesse? Sérieusement? se moqua ma jumelle.

-Je ne vois pas de quoi tu parles.

Ma soeur ricanait de ce surnom. Une chance qu'elle n'a pas entendu le deuxième surnom.

-As-tu faim, poulette? demanda-t-elle en souriant malicieusement.

-Tu as écouté notre conversation!

-Toi aussi! Je sais très bien que tu ne lis pas de livre sur le gazon.

-Je ne vois pas de quoi tu parles, mentais-je en haussant les épaules.

Ma soeur roula des yeux, puis partit dans la cuisine. Elle revint avec un bol remplit d'oeuf.

-Je me suis dit que tu aurais faim, poulette!

-Arrête! m'exclamais-je en riant.
                               ...

-Papa? appelais-je à partir de la cuisine.

-Un instant! dit-il en descendant les escaliers.

-Je n'ai pas de déguisement pour..

-C'est quoi ce brodel? me coupa-t-il en me pointant.

Mon chandail était couvert de jaune d'oeuf et de morceaux de coquilles. Une bataille d'oeufs avait éclatée entre ma soeur et moi.

-Je t'expliquerais plus tard. Je n'ai pas de déguisement pour ce soir.

-Je t'en ai acheté un, dit-il en souriant.

-Montre moi! m'exclamais-je.

-Je vais le chercher!

Deux minutes s'écoulèrent et mon père revint dans la cuisine.

-Voilà! s'écria-t-il d'un air théatral.

Oh non..









Ma jumelle et moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant