Chapitre 2 : Le Départ

18 5 0
                                    


Je me levais enfin après tant de larmes puis sortis de la maison en trombe et demandais à Tobias d'aller chercher Naïri la licorne argenté.

Je rentrais et pris mon sac de voyage à l'intérieur duquel je mis le nécessaire de soin que maman m'a offert pour mes 10 ans, quelques provisions trouvées dans le placard, une gourde, une corde et les cinq couteaux que papa m'a offert pour mon anniversaire cette année.
Je m'habillais avec mon pantalon en cuir souple vert kaki, un débardeur noir, un pull gris et ma cape couleur écorce de chêne. Je m'étais habillé de la même manière l'hiver dernier quand maman et moi devions nous enfoncé dans les bois pour aider Mia, la renarde, à mettre bas. Papa m'avait dit que ma tenue faisait ressortir le bleu de mes yeux et le blond or de mes cheveux.
Je ne m'attardais pas sur ces souvenirs et sortis de la maison en prenant soin de fermer la porte. Je passais à la grange pour dire au revoir à mes petits protégés avant d'aller chez Jaehr.
Arrivé devant sa porte, je frappait avec le battant.
- Jaehr c'est moi. Il faut que je te parle.
J'attendais encore quelques secondes et m'apprêtais à frapper une seconde fois quand la porte s'ouvrit.
- Ma ! Que fais-tu dans cette tenue ? Où vas-tu ?
- Jaehr, dis-je calmement, je dois retrouver mes parents et les sauver.
- Maëlys non ! Tu ne sais pas ce qu'il t'attend là-bas mais tu sais à quel point c'est dangereux ... N'y vas pas s'il te plaît.
- Je dois y aller et tu ne me feras pas changer d'avis !
- Mais tu ne peux y aller seule ! Laisse moi au moins t'accompagner !
- Je n'y vais pas seule, lui dis-je peut-être un peu trop sèchement, je repris plus doucement, Tobias m'accompagne.
- Tobias ? Ton loup ?, me demande-t-il en arquant son sourcil gauche.
- Tobias n'est pas MON loup, répliquais-je hors de moi. Jaehr je suis venu te demander un service.
- Que veux-tu ?, me demande-t-il d'un ton las.
- J'aimerais que tu t'occupe des pensionnaires en mon absence. J'ai laissé tout le nécessaire pour les soins, de quoi les nourrir et une sorte de guide, dis-je en lui tendant le rouleau sur lequel j'avais écrit toute les informations dont il puisse avoir besoin pour aider les pensionnaires et les autres habitants de la forêt qui pourrait demander de l'aide.
- Alors Jaehr, dis-je en prenant mon ton le plus doux, tu peux faire ça pour moi ?
- Puisque tu es aussi têtue que ton père je ne vois pas comment te faire changer d'avis alors je suis bien obligé de te dire oui.
- Merci beaucoup !, dis-je en lui plaquant un baiser sur la joue.

Je retournais dans la clairière où Tobias et Naïri m'attendaient. Nous partîmes vers le nord sans tarder.

MaëlysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant