Choices [j.g]

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Je ne m'attardai pas sur sa remarque et secouai la tête avant de me remettre au travail. Il me semblais avoir mieux à faire. Pour débuter, j'avais choisit de vider chaque dossier et de les réorganisés entièrement. Il est certain qu'un temps fou s'écoulerait avant que je ne parviennes à finir. Toutefois, cela me paraît être la solution la plus simple. Je ne suis pas une adepte du rangement ordonnancé et méticuleux pourtant, en faveur de Kyan Leni je vais m'efforcer de l'être.

Entre deux feuilles, il m'arrivait d'espionner secrètement le vendeur qui s'était appliqué à me sortir la plus belle des disquettes de drague possible. Présentement, il astiquait les guéridons libres avec son chiffon et son petit contenant à produit tandis que ces collègues s'occupaient de la caisse et des clients. Je vérifiais ma montre un dernier coup qui indiquait dix-sept heures douze puis poursuivais le classement de l'intégralité des archives d'Heat Entreprise. Il me fallait encore m'éterniser sur trois dossiers, après cela, le tour sera joué.

« Tout est rangé, monsieur. Stipulais-je à mon supérieur après avoir toqué et être entrée dans son bureau. Pouvez-vous m'indiquer où il convient de ranger ces annales ? demandais-je faisant référence aux dossiers soutenus par mes bras.

-Vous n'avez qu'à les rangés dans l'armoire grise de la salle 204, au deuxième étage. c'est à ce moment que je compris que j'allais ramer dans les escaliers et où, j'aurais préféré que l'ascenseur ne soit pas en panne aujourd'hui.

-Bien. J'y vais de ce pas, dans ce cas. finis-je par dire avant de sortir par la porte. »

La chance n'était définitivement pas de mon côté pour ce jour. Pour clarifier la situation, il semble que les couloirs mais aussi les escaliers sont remplis des autres employés. Cela allait être coriace pour atterrir indemne, sans aucuns papiers qui tombent. Je soufflais et m'élançais dans la foule. Il est certain qu'il m'aurait été préférable d'attendre un peu et m'y rendre ensuite. Malheureusement, je ne disposais pas suffisamment de temps. J'avais gravit un étage sans rien faire tomber et c'était déjà formidable. Passant la main sur mon front prouvant mon soulagement, je fis accidentellement tomber un des dossiers.

« Merde, jurais-je pour moi-même avant que quelqu'un piétine le papier. C'est pas possible.. m'effarais-je avant de ramasser ce qui m'appartenait. »

Je me dépêchais d'avancer avec ma pile sous le bras et arrivais très vite devant la salle. Je pénétrais dans celle-ci et lâchais le tout sur une grande table noire. Comme s'il on m'avait accordé une faveur, la trace de pied s'en alla quasiment sans que j'ai à faire quoi que ce soit. J'ouvris le casier gris à ma gauche et remarqua l'intérieur, pour ainsi dire, dépourvu. Je glissais mes documents à l'intérieur et me retournais afin d'accéder à la porte. Sans que je m'y attendes, celle-ci s'ouvrit et je reconnus le blond ayant piétiner mon travail. Je l'ignorais et allais pour le devancer lorsqu'il m'interrompit d'un simple geste.

« Je veux juste m'excuser pour tout à l'heure, ce n'était pas voulu et j'ai vu que tu étais entré dans le local alors voilà... il passait sa main derrière sa nuque et plissait des yeux semblant gêné. »

« Ne t'inquiète pas, la tâche est partie presque toute seule. lui expliquais-je en souriant, voulant le rassuré.Je ne t'en tiendrais pas rigueur. »

« Cool. Johnson.. je veux dire Jack Johnson. Je m'occupe des finances de l'entreprise. Déblatarait-il en tendant sa main que je prise directement. »

« Ealie Decker je suis l'assistante personnelle de Leni. C'est cool d'enfin rencontrer quelqu'un ici. »

« Oh, t'es nouvelle. il semblait surpris de cette information ce qui me fit esquissé un sourire. Alors laisse-moi te dire que ce n'est pas ici où tu pourras faire des rencontres, tout le monde est tellement occupé par son travail ! »

« J'ai cru remarquer, oui. »

« Peut-être à plus tard Ealie, je dois y aller ! ces paroles prononcées, il quitta la pièce ne me laissant pas le temps de lui faire un quelconque retour. »

Ce Jack avait l'aspect de quelqu'un de nerveux avec ces cheveux en batailles comme-c'il se les tiraient à tout bout de champs, ne parlons même pas de ses doigts qu'il se triture sans cesse et de la rapidité maladroite dans sa voix. Malgré cela, il me paraissait aimable cet homme.

L'horloge accroché au mur d'en face indiquait vingt et une heure. Il était temps, pour ma part, de reconquérir mon petit chez-moi. J'enfilais ma veste, mon écharpe puis informait mon supérieur de mon départ.

Rentrée depuis maintenant quelques minutes je pris la bienveillante décision de préparer le diner. Pour cause, je n'avais mangé qu'une crêpe ce midi et mon ventre ne renonçait à faire des siennes. J'allumais la télé et mit la chaîne où les musiques du moment passaient. Hotline Bling de Drake passait et je me mise à danser tout en faisant griller les tranches de bacon dans la poêle. A côté de ça, je me préparais une salade consistante et amenais les assiettes sur la table basse à laquelle j'ajoutais mon ordinateur portable. Tout en dégustant mon délicieux repas, je faisais défiler mes notifications sur les réseaux sociaux. Sacha m'avait envoyé un message sur Twitter.

" Ça a marché, merci du tips !"  me confiait-elle à l'appui d'une pièce jointe révélant une photo d'elle dans les bras de mon ami, et maintenant son nouveau copain.

Il n'y avait rien d'autre alors j'éteignais l'engin et changeais de chaîne à la télé pour accéder à Netflix. Je comptais me re-faire pour la millième fois Orange Is The New Black. Parce qu'il faut le dire, cette série est une pure merveille. Mon chat Grizzli s'installait sur mes genoux et je nous recouvrais d'un pled blanc.

Alors que Piper était en état de malnutrition, je recevais une notification d'un certain Jack Johnson et je me rappelais automatiquement du blondinet de cet après-midi. J'acceptais sa demande d'amis tout en réclamant presque une raison de son geste. Ce que je n'aurais, bien évidemment, pas puisque je ne souhaitais tout bonnement pas le lui demander. Ça pourrait être interpréter désagréablement et créer une ambiguïté immédiatement.