Chapitre 1 : À l'époque.

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Le son de ma musique prenait doucement place dans la maison. Mes doigts glissent sur les cordes avec aise, créant une musique douce et reposante. La harpe offre une essence de paix à ceux qui sont spectateur ainsi que ceux qui fabriquent le son.  Malheureusement, je ne sais que trop bien que cela ne durera pas très longtemps. Puisque j'entend des pas dans le couloir, malgré les tapis épais qui couvrent le sol. Les pas ne sont pas très lourd, selon moi, ce doit être Mère.

Justement, le bruit du verrou se fit entendre. Mère ouvrit la porte par la suite Elle prit un instant pour me regarder alors que j'avais arrêtée de joué pour l'écouter.

"- Cela suffit. C'est agressant pour les oreilles. Ton père accueille des invités."

J'arrête, mais ne laisse rien paraître sur mon visage. J'ai perdu l'habitude d'avoir mes propres sentiments. Les parents doivent contrôler leur enfant pour qu'il soit à la hauteur du monde, c'est ce que j'ai appris.

"- Je comprend. Devrais-je descendre pour présenté ma personne ?"

Je n'espère pas vraiment une réponse positive. La connaissant, elle va m'enfermer ici pour que j'arrête de nuire à son image.

"- Tu descendras plus tard, et uniquement pour te présenter. Après tu remonteras dans ta chambre pour le reste de la soirée. J'enverrai Craig te porter de quoi te nourrir à ta chambre." As-t-elle dit d'un ton clairement rebuté.

Je m'y attendais, j'irais simplement me présenter aux invités, histoire de faire bonne impression. Ce n'est pas si grave, voir pas du tout. Si je dois revenir ici c'est probablement parce que j'ai dérangé les invités avec ma harpe. Ma mère pars en fermant la porte tranquillement, cela m'étonne un peu. J'ouvre l'un des nombreux livres de ma bibliothèque qui recouvre les trois quarts de ma chambre et je commence à le lire. J'entends un grattement proche de la fenêtre, j'ai toujours eu l'ouïe extrêmement fine. Je relève la tête tranquillement de mon livre, puis je vois à la fenêtre un chat. Je me fige. Je me fige instantanément en regardant le chat gratter l'ouverture de ma fenêtre fermée. Il veut entrer dans la maison. J'ai, depuis environs 6 ans, une peur incontestée des chats, je me souviens d'un jour il y a longtemps, où mon père m'avait emmené avec lui dans un de ses voyages d'affaires en Afrique. Il devait se rendre chez le patron d'une grande entreprise et ce même homme voulait me rencontrer. J'avais déjà arrêtée d'avoir des expressions et désirs à cet âge. Ce patron avais quatre chats, j'aimais les chats, mais pas ceux qui étaient particulièrement plus gros que moi. Ils ont senti que j'avais peur et m'ont attaquée. Oui, c'est peu croyable que j'ai réussie à m'en sortir. L'homme a qui appartenait les bêtes à sortis pour ce défendre qu'ils voulaient juste joué. Aujourd'hui encore, les marques me couvre la longueur du dos.

... Le chat gratte toujours le dessous de la fenêtre. Je cris, voir hurle. J'ouvre la porte en pleurant. Même si ma mère ferme mab porte à clé, je sais très bien comment sortir. Je cours dans les couloirs, versant de l'eau sur mes joues. Soudainement, j'entre en collision avec ce qui semble être un individu de grande taille et puis retombe sur mon arrière.
... C'était Craig. Il venait me porter mon repas du soir, tout lui est tombé dessus, y compris le bol de soupe, étrangement j'aurais aimé m'expliquer mais je me suis immédiatement relevé sans rien expliquer. Puis, dans le plus grand des silences j'ai continuer mon chemin. Dévalant les escaliers, je ne me préoccupait absolument de rien. Jusqu'à ce que je chute et retombe cette fois-ci face contre terre.
Devant ma mère.
Devant mon père.
Devant les invités.

...

...Ma mère, se retenant de me frapper ou quoique ce soit d'autre, m'a renvoyé dans ma chambre avec comme excuse que j'avais une déficience mentale et que je voulais de l'attention. Le chat est encore à la fenêtre et il attend, je me cache sous mes couvertures, essayant de ne pas entendre ces miaulements répétitifs et incessants. Sans vraiment comprendre comment j'ai pu réussir à atténuer ma peur et entrer en période de sommeil, je commençait un rêve long. Et par dessus tout, sans émotions.

{ J'ai volé dans le ciel les mains pleins de rêves, poussé par la chaleur du soleil et des vents d'août. J'ai laissé les distractions se tuées entre elles et j'ai volé au loin ou bien trop loin de toi. J'ai parcouru du regard nos lien de l'est à l'ouest, je déteste ma vie, si long, ma vie sans toi. Je sais trop que ma place est dans tes bras. Je déteste ma vie, si long, ma vie sans toi. Je sais trop que ma place est dans tes bras. J'ai crié comme j'ai pu que j'avais ma place, sur la terre comme au ciel voulu laisser ma trace. J'ai jouer mes bonheurs facile à pile ou face et j'ai perdu au loin ou bien trop loin de toi et depuis les éclairs me rappellent à la guerre comme si au combat mes convictions redevenaient fières. Je déteste ma vie si long, ma vie sans toi. Je sais trop que ma place est dans tes bras. Je déteste ma vie, si long, ma vie sans toi. Je sais bien que ma place est dans tes bras. }

Shadow MasterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant