Ma passion m'a emportée.
Et m'a emmenée. Vers ces lieues historiques que peu de gents admirent.
J'ai délaissé ma famille, mes amis, ma vie pour cette mission, ce devoir, cette passion. Je suis triste de ce départ, pourtant je prend ce voyage comme un nouveau départ dans ma vie.
Cette simple porte m'emènera dans le passé.
Je ne dois pas le changer, seulement l'observer. Mais comment passer inaperçue quand on revient 2500 ans en arrière ?Mes mains tremblent légèrement dû à la joie, l'excitation et l'angoisse. Je porte une toge blanche, ornée d'une ceinture dorée. Mes pieds sont protégés par des sandales en cuir adapté. Mes cheveux bruns, bouclés glissent naturellement sur mon dos et des bijoux dorées s'ajoutent sur mon cou, mes poignets, mon bras et mon front.
J'avance fébrilement, et m'approche de la porte. Je regarde anxieuse, Jérôme, mon professeur d'histoire antique.
Son regard d'eau est joyeux et compatissant. Il me sourit d'un sourire sincère et s'avance en ma direction.- Tu fais quelque chose qui va marquer l'histoire moderne. Tu es la première voyageuse du temps.
Je le regarde et me contente de lui sourire. Que répondre à cela ?
- Ne te fais pas de soucis, tu t'y feras, contente toi d'observer, et d'être discrète. D'accord ?
- D'accord, repondis-je.
N'ayant pas la tête à discuter. J'écoute sans écouter la personne qui m'explique les conditions du voyage et les précautions à prendre. De mes yeux émeraude, j'observe la porte, la porte qui m'emmènera dans un monde ... différent. Un monde qui m'attire, un monde que j'affectionne et que je connais mieux que quiconque de part les livres et les études.
Comment une porte aussi simple peut elle avoir autant d'importance? Cette porte blanche, lisse sans relief ni forme. Cette porte qui a l'air si fade et triste.
- Tu peux y aller Aelia, le passage est prêt. Me dit Jérôme.
J'acquiesce d'un mouvement de tête et avance vers cette porte d'un pas lent mais décidé. Je veux aller dans le passé. Je veux vivre cette expérience. Je veux passer outre ma peur et aller de l'avant. Je ceux cesser de m'imaginer la vie au travers des statues, peintures, livres que nous trouvons dans les musées.
Je veux arrêter de fantasmer sur les ruines de Pompeï. Je veux le vivre.Sans prêtée attention à mon avancée, me voilà devant la porte. Je pose délicatement ma main sur la poignée de fer et ouvre cette porte. En long couloir noir s'offre à moi.
La peur ? Non.
Le stress ? Oui.
Dans quel lieu vais-je arriver ?Je me retourne une dernière fois, observe Jérôme.
- Au revoir professeur.
- Au revoir, et bon courage Aelia. Me répond il, tout en souriant.Jérôme est un très bon professeur. Spécialisé dans l'histoire antique, nous avons très vite lié une amitié étrange entre élève et professeur. Notre passion pour cette période de l'histoire nous a énormément rapproché. Jérôme est un bel homme, grand, au cheveux ébène et au regard d'eau. Il approche de sa 32e années je crois. J'admire sa gentillesse, son humour et son sourire qui est constamment gravé sur son visage.
Comment se fait il qu'il soit encore célibataire ? Je n'ai pas de sentiments envers lui mais une si grande beauté extérieure et intérieure ne laisse personne indifférent.
Je traverse doucement pas à pas le couloir. Je tend les bras pour pouvoir toucher un mur mais mes doigts ne saisissent rien. Le vide. Je continue de marcher tout droit fermant les yeux. Au fur et à mesure de mes pas, j'entend comme un brouhaha. Comme des cris mélangés à des applaudissements. Je me dirige un peu plus vers eux en accélérant le pas.
Je vois non loin, une lumière encadrant une porte. Je me dirige vers celle ci. Le bruit se fait beaucoup plus fort. Je distingue de nouveaux sons : des épées qui s'entre choquent. Des cris de douleur suivit de cris de joie. Ma peur s'accentue. Je suis maintenant en face de la porte. Je l'ouvre doucement.
Me laissant apercevoir un rêve éveillée.
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A L'Ancienne
RomanceIl me caresse la joue délicatement, ces yeux océan me regardent tendrement. - Sois prudente je t'en pris Aelia, me supplia t'il. - Je te promet de revenir en vie. Il me sourit doucement, et me prend dans ces bras chaud et forts. Mes bras enc...