Ou plutôt, un cauchemard.
Un combat de gladiateurs a lieu sous mon nez. Deux hommes encore debout se battent à mort. Tandis que des corps inertes gisants dans leur propres sang recouvrent le sol du cirque. Des esclaves viennent tirer ces hommes morts au combats, en divertissant ces Romains.
D'autres esclaves, les vide de leur sang pour le vendre."Les Romains pensaient que le sang de gladiateurs rendait plus fort" m'avait dit Jérôme.
Une foule en délire m'entoure, des femmes, des hommes crient, gesticulent, s'amusent de ce massacre. En face, Jules César, admire lui aussi le spectacle. Quel spectacle ?
Deux hommes vêtus de métal brandissant des épées énormes sur chacuns.
L'un d'entre eux, met à terre son adversaire. Ce jeune homme, malgré son accoutrement me semble familier.Ses cheveux ondulés chocolat et ses yeux assortis. Se nez droit et ses sourcils qui lui donne cet air sévère. Cette hauteur. Ces muscles saillants et gonflés. Ces cuisses fermes et fortes.
Je n'ai jamais vu cela avant. Un corps digne d'un dieu Grec. Les statues n'étais donc pas toutes idéalisées.
Il m'est familier. Puis d'un coup tout vint.
J'avais en face de moi : Spartacus.Je n'eue pas le temps de fantasmer sur son corps, que ce dernier tranche la tête de son adversaire d'un violent coup d'épée sous mes yeux. La tête de ce pauvre homme roula. Son sang à giclé sur mon visage. Quelques gouttelettes de son sang gâchées la parleur de mes joues et mon nez.
Un hurlement strident m'échappe devant cet acte. Spartacus lève la tête dans ma direction, étonné. Il ne m'avait pas remarqué. Personne ne m'avait remarqué. Que vais-je faire ? Par où sortir ? Spartacus reste là quelques instants, immobile, et m'observe impassible. Ma lèvre tremble, je veux pleurer, j'allais pleurer. Une larme coule doucement puis une deuxième tout aussi doucement que la première.
Je croit voir comme de la tristesse dans son regard mais ce fut très vite parti quand je recula de peur qu'il ne me tue. Après tout je suis dans une arène entourée de personnes qui crient ma mort en face du meilleur gladiateur. Il fait un pas en avant, je recule encore. Je vois c'est yeux exprimée une violente colère mélangé à de la tristesse. En reculant, je le blesse. Je m'arrête donc. Et attend, mes larmes coulent à flos silencieusement sur mes joues. Je n'ose pas les enlever.
Spartacus avançe jusqu'à se trouver en face de moi. Proche. Trop proche. Il est grand et dû baisser légèrement la tête pour me regarder. Il tend une main lentement et de ces pouces essui mes larmes. Je ferme les yeux à son touché. Pétrifiée. Son touché était doux. Comment une brute pareil peut il être aussi doux ?
Une fois mes joues essayaient, il leve ma tête grâce à sa large main qu'il place délicatement sous mon menton.- Ouvre les yeux. Ordonna t'il.
Sa voix est rauque, à son image : virile.
Je ne pût qu'obeir. Je voit de prêt se corps parfait transpirant des combats gagnés, recouvert du sang de ces adversaires.
Nous nous regardons dans les yeux un long moment. Ces yeux n'expriment plus rien, il semble réfléchir. Puis, il soupire, me lâche et parti sous une arcade de pierre et fut pris en charge par son entraîneur.Je me contente de faire de même. Traversant l'arcade et me retrouvant dans une rue principale de la Rome Antique.
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A L'Ancienne
RomanceIl me caresse la joue délicatement, ces yeux océan me regardent tendrement. - Sois prudente je t'en pris Aelia, me supplia t'il. - Je te promet de revenir en vie. Il me sourit doucement, et me prend dans ces bras chaud et forts. Mes bras enc...