Chapitre 6

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Bonjour :)

Tout d'abord je voudrais m'excuser pour le temps... Et ensuite je voulais juste préciser un petit truc (ce n'est pas très important, vous pouvez lire sans savoir à quoi ça ressemble exactement mais je tenais à le préciser quand même): les croustillons ce sont des petits beignets qu'on trouve dans le nord de la France (peut-être ailleurs je ne sais pas mais j'en ai vu que là-bas), vendu dans les kermesses, les fêtes forraines,... En gros ce sont des petits beignets mais c'est meilleur que des beignets *.*

Bonne lecture (j'espère que vous l'aimerez, c'est l'un de mes chapitres préférés) et encore merci de me lire et pour vos encouragements :)



7 heures 48. Vendredi matin. Chez les Edison.

"Thomas lèves-toi on est sensé être déjà au lycée !" s'écria Minho en entrant dans la chambre de son meilleur ami.

"Mmh..." lui répondit ce dernier en se retournant une énième fois pour se remettre sur le ventre et enfouir sa tête dans l'oreiller. "Veux pas y aller..."

"Personne n'a envie d'y aller mais on n'a pas le choix alors remues-toi ! On va se faire incendier !" dit l'asiatique en prenant les couettes qui recouvraient son ami pour les envoyer au sol au pied du lit, pour que le brun ne puisse pas les récupérer sans se lever, et sorti des habits du placard qu'il jeta sur le lit sans même les regarder.

"Thomas debout ! C'est pas en déprimant toute la journée que Newt viendra à toi ! Si tu veux qu'il se passe quelque chose entre vous il faut bouger de ton lit et aller en cours !" s'exclama Minho en tirant sur le bras de son meilleur ami dans l'espoir de le faire tomber du lit et ainsi le forcer à se préparer.

"Mmh..."

Minho soupira alors avant d'afficher un sourire et de dire:

"Si tu te lèves maintenant je vais chercher des croustillons !"

"Mmh... Des croustillons ?!"

Thomas se releva précipitamment pour faire face à son ami qui affichait une mine satisfaite et entreprit alors de se préparer pendant que son ami allait chercher ses précieux petits beignets. Cependant, n'étant qu'à moitié réveillé, il se prit les pieds dans sa couette et s'étala de tout son long sur la moquette bleue posée sur le sol de sa chambre. Il grimaça de douleur et tenta de se relever en prenant appuie sur une pile d'affaires trainant à sa droite et qui lui tomba dessus. Minho, qui n'était pas encore parti car "Je ne peux pas acheter les croustillons sans argent. Où est ton porte-monnaie ?", rigola sans retenue devant le manque de chance de son ami qui finit par se relever en frottant une partie de son front sur lequel une jolie bosse commençait à installer campement.

Minho trouva finalement ce qu'il cherchait et quitta la maison, laissant Thomas allait prendre une douche. S'il était mal réveillé le jet d'eau froide qu'il reçut en allumant l'eau de la douche le réveilla instantanément. Une fois sa toilette terminée Thomas retourna dans sa chambre pour s'habiller. Il vit les habits jetés par son ami sur son lit et se décida à choisir lui-même les vêtements qu'il porterait pour la journée. En effet, l'asiatique avait lancé sur le lit du brun les seuls habits que Thomas refusait obstinément de porter: un pull vert avec une tête de cerf souriant tricotait par sa tante Astrid, un jean rose à rayures violettes que son autre tante lui avait acheté quelques années plus tôt et des chaussettes Bob L'Eponge assorties à son caleçon. Bon les sous-vêtements ne le dérangeaient pas spécialement, après tout personne ne les verraient, mais le jean et le pull...

Il fouilla donc dans son armoire à la recherche d'autres vêtements et arrêta son choix sur un jean slim noir, un T-shirt blanc, un sweet à capuche gris et ses éternelles baskets noires et blanches. Il se passa un léger coup de peigne dans les cheveux, plus pour la forme que par réelle nécessité, ses cheveux partant dans tous les sens. Puis il prit son sac qu'il fit à la va-vite et descendit les escaliers pour gagner la cuisine. A peine fût-il descendu la porte d'entrée s'ouvrit sur Minho tenant les précieux beignets dont le brun raffolait tant. Ce dernier se jeta sur son ami pour capturer le sachet qu'il ouvrit rapidement et se saisit de la "bébé fourchette à croustillons" pour prendre un de ses précieux beignets recouverts de sucre glace.

"Vas y et amuses-toi"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant