♡ Chapitre 10 ♡

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{Point de vue d'Arizona}

C'est alors que tout mon monde s'effondre. Callie m'a proposée une pause, un 'break'. Je n'en peux plus des 'breaks' ! On en a déjà fait un d'un mois et ça a été très long pour nous deux, et elle est prête à remettre ça. Je me mets à paniquer, je la regarde, les mots ne sortent pas entièrement de ma bouche. Il n'y a que des : "Mais... N...Tu...C'est...Non..." qui sortent de ma bouche. Elle semble sûre d'elle en me fixant droit dans les yeux. Son regard me glace. Comment peut-on se quitter à cause d'une maladie ? Ce n'était pas ce qui était prévu ! Je refuse catégoriquement de rompre ma promesse que je lui ai faite lors de notre union.

Callie: "On verra ça demain. Bonne nuit."

Je n'en reviens pas.

Arizona: "Je rêve ? Tu viens de dire 'bonne nuit' ?! Maintenant ?! Alors que tu viens de m'annoncer que tu ne veux plus de moi ?! Callie mais c'est pas possible ! Comment veux-tu que je ferme l'oeil maintenant ?! Sérieux..."

Elle ne réponds pas et se recouche dos à moi. Je reste plantée là, assise, en attendant qu'elle se redresse et qu'elle me montre une caméra cachée ou je ne sais quoi du genre. Je ne veux pas qu'on se quitte comme ça. On s'aime et ce n'est certainement pas un cancer qui va nous séparer. Ca jamais !

*Une semaine est passée*

Callie a tenue ses propos et est déterminée à ce que l'on se quitte un moment ("pour mieux se retrouver", selon elle). Tu parles, que des conneries ! Elle ne veux pas de mon aide mais je m'en fout, je serai toujours collée à elle jusqu'à ce qu'elle craque et qu'elle se rende compte qu'elle a besoin de moi.

Je suis à l'hôpital. Je parle de mes problèmes à April tout en me dirigeant vers le tableau du personnel. Je cherche mon nom puis je trouve.

Moi: "Génial...", dis-je d'un ton ironique.

April: "Quoi? Tu trouve ça génial? Arizona il demande le divorce ! Jackson veut divorcer et tu trouve ça génial ?!"

Moi: "Oh non non, excuse-moi. Je...je regardais le planning."

April: "Oh. Et qu'est-ce qui est génial ? Une bonne intervention?"

Moi: "Justement non. Je bosse avec Callie. Et t'es sur le coup toi aussi.."

Elle lance un regard paniqué sur le tableau. Je sais qu'elle n'aime pas bosser sur les humains miniatures. Elle me l'a déjà dit. Elle trouve ça 'flippant' et 'stressant' car elle a peur de perdre ces petits patients. Moi, je trouve ça 'fun' et 'vivant'. Je ne pense jamais au mauvais coté des opérations. April me sort de mes pensées: "Jackson?! Oh non! Arizona ! On est sur le coup avec Callie ET Jackson ."

Moi: "Quoi ? C'est pas possible, ce n'est pas du tout les mêmes branches chirurgicales."

April: "Regarde!"

Je vérifie. Effectivement: nous sommes tous les quatre sur une opération. Etrange...

{Point de vue de Callie}

J'enfile mon calot, mon uniforme de chirurgien et file me laver soigneusement les mains avant d'opérer les patients. Oui: 'les' patients. Je suis sur un cas avec Kepner, Avery et Robbins. (Oh mon dieu, ça faisait longtemps que je ne l'avait pas appeler par son nom de famille). Nos patients sont une femme enceinte et ses jumeaux que nous allons accouchés. C'est très rare que je me retrouve avec plusieurs chirurgiens d'univers complètement différents. Kepner est là pour je ne sais quelle raison, Arizona est présente pour les foetus; Avery et moi sommes présents pour séparer les foetus. Ce sont des siamois. En réalité, j'ignore vraiment pourquoi je suis sur le cas. C'est vrai, Jackson est assez qualifié pour bosser sans moi et puis les bébés c'est pas mon truc. Enfin pas quand ils souffrent. J'adore les bébés, j'ai toujours voulu en avoir (et puis j'en ai eu un(e)) mais pas quand ils sont sur une table d'opération, collés à leur frangin. Nous ne choisissons pas toujours nos cas. Je ne sais pas pour mes collègues, mais ce cas-ci n'était pas mon choix. Nous ouvrons la patiente enceinte et en sortons les bébés. Jusqu'ici, rien d'anormal (hormis le fait qu'ils soit collés à l'abdomen). Arizona réceptionne les siamois et nous la suivons (Jackson et moi) de l'autre coté du bloc pour les décoller. Evidemment, April reste pour refermer la mère, nous n'allons quand même pas la laisser ouverte sans surveillance. Lorsque je frôle la main d'Arizona, mon sang se glace. Je ne saurai l'expliquer. C'est à la fois effrayant et très excitant.

Calzona {Et si c'était différent...}Where stories live. Discover now