Élue par la Lune 🌙en réécriture🌙

Angoisse

Cela fait déjà trois jours que la rencontre entre la jeune fille et les loups c'était produite. Et déjà trois jours que la neige reste au sol. Le vent souffle de plus en plus fort et les flocons tombent, ce multipliant, tout en gardant leur danse majestueuse. Cela ne remplit pas de joie Lilliana, elle avait une mine de déterrée lorsqu'elle appris, par sa mère, que la voiture était à la décharge et qu'ils étaient obligés d'en racheter une autre. La jeune fille n'était pas vraiment satisfaite de la situation. Cela voulait dire que tous les matins elle était obligée de monter dans ce bus, tous les matins elle croisait le regard du chauffeur qu'elle détestait tant et tous les matins elle était forcée de s'asseoir à l'arrière du bus à coté des trois garçons qui la malmenait . Pourtant, Aloïs n'était pas mécontent, il pouvait enfin la découvrir sous d'autres angles. Lilliana, ne les appréciant pas du tout, montrant très rarement, pour ne pas dire jamais, son côté joyeux, mais plus sont côté timide et coléreux. Cela attendrissait le jeune homme, même si ses paroles l'avaient blessées le premier jour de leur rencontre cela ce réparait. Peter lui n'était pas vraiment présent, il avait achevé sa mission à bien et avait trouvé cela très amusant de flirter avec Ilysia l'une des amies de Lilliana, il avait réussi à la draguer et s'en ventait. Tant qu'à Jonathan, il était pensif et perturbé par les événements qui s'étaient produits, il avait peur que cela ce propage, ce qui le dérangeait beaucoup était la relation que Aloïs et Lilliana avait installé, il avait peur que la jeune fille découvre leur secret et mette en danger la meute entière, déjà que le clan ennemi leurs avaient déclaré la guerre, il fallait que personnes ne sache les évènements qui s'étaient produits, mais il fut étonné par celle-ci. Lilliana n'avait jamais raconté ce qui s'était passé dans la forêt, elle était muette, comme si cela ne s'était pas déroulé, mais il l'a surveillait quand même, gardant un œil sur elle. Il avait demandé à Aloïs de ce rapprocher d'elle pour pouvoir mieux effacer les soupçons ou faire taire une rumeur, si cela s'était propagé... Mais vu que rien de cela était arrivé Aloïs en avait profité pour essayer de la draguer. Jonathan ressentait une légère jalousie à cause de ça, il n'avait jamais connu ça auparavant. Troublé, il regardait Lilliana et Aloïs ce chamailler. Il se racla la gorge et grogna.

"- Vous pouvez arrêter de vous battre là ! Vous faites chier !
- Ça va pas Nat' ? Calme toi !
- Aloïs, ferme là pour une fois ! Et toi là, me regarde pas comme ça !"

La jeune fille assombrie ces yeux vert d'eau et fronça les sourcils. Elle n'appréciait pas l'agressivité de Jonathan, elle le dévisagea et attrapa la hanse de son sac avant de s'avancer vers le devant du bus. Elle pris une place côté passager et tourna la tête vers la fenêtre. Aloïs regarda Jonathan d'un air interrogatif. Celui-ci affichait un air gêné sur son visage, comme-ci ce qu'il avait fait n'était pas volontaire. C'était la première fois qu'il voyait cela chez Jonathan, il trouvait ça bizarre.

"- Tu penses qu'elle est vexée Aloïs ? Je n'ai rien dit de méchant pourtant ?
- Ta manière de nous faire taire est un peu sèche et froide à vrai dire.
- Froide et sèche tu exagères ?!
- Non, regarde toi tu te mets dans des états pas possible quant il s'agit de la meute et de cette fille tu as vraiment un problème mec.
- Parle pas de ça ici !

Peter ayant entendu la conversation se retourna vers eux et approuva d'un hochement de tête que Aloïs avait raison, cette fille et tout ces histoires de meute le rendait complètement fou. Le jeune homme soupira et se leva de son siège, tout en tournant les yeux vers ses amis, il saisit son sac et s'avança à l'avant du bus. D'un air malicieux il se dirigea vers la jeune fille.

"- Hey, Lilliana ?!
- ...
- Je me disais que l'on pourrait organiser une petite soirée dans la forêt, une teuf où il y aurait de la musique rock-pop etc... Et comme toi et ton groupe vous avez plutôt bonne réputation on vous aurait invités."