Chapitre 1

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Chaque jour j'écrivais, toujours plus longtemps, avec toujours plus de passion et avec toujours plus de curiosité face à la suite de mon livre, face à la suite de ma seconde vie. De plus en plus je m'étais identifié à Jeffery.

Il était moi en personnage imaginaire et en homme mais ces différences n'étaient à mes yeux que des détails sans importances.

Pour moi, Jeffery et Christine Rose était bien la seule et même personne.

Je m'écrivais une histoire imaginaire qui pour moi était réel et un monde parfait un monde littéralement de mes rêves.

Je voyais le monde extérieur grâce à ce livre.

De jour en jour je remplaçais ma fille par celle de Jeffery, Elena, pour moi c'était elle qui était devenue la prunelle de mes yeux et ma fille devait plus qu'un souvenir même si elle me rendait visite quelques fois pour me rappeler son existence.

Mais ce replie me détruisait à feu doux, j'étais conscients de cette triste vérité mais je ne voulais détruire un être très cher à mon cœur, Jeffery devait rester vivant, il devait continuer à exister sa mort serais pour moi plus douloureuse que la mienne.

Jeffery et Elena, mes seules raisons de vivre ne devaient pas disparaitre. Leurs morts entraineraient la mienne.

Alors j'ai préféré périr plus tôt que mes êtres chers disparaissent.

Mais j'étais triste quand même et déprimer, alors je fermis mes volets ferma ma porte à clef et fis une petite trappe à ma porte pour que ma fille puisse me donner de quoi me nourrir Au même moment, je me mis à boire et a fume.

Je me détruisais encore plus mais je m'en moquais.

Je pense que tous les écrivains passionnés doivent finir comme moi un beau jour. Même si je suis encore jeune, mon heure allait arrivée, la mort était proche.

De jour en jour, je devenais comme décomposée, comme vieillis d'heure en heure comme si le temps était contre moi, comme si le temps voulait ma mort.

La mort, le destin après la vie, la suite logique d'un Homme, le destin incontournable de tout être vivant.

Pendant que Jeffery vivait une vie heureuse je périssais.

Je broyais du noir et de temps en temps je disais quelques mots, qui de plus en plus étaient des gémissements, pour que ma fille sache que la mort n'avait pas encore raison de moi.

A travers la porte ma fille me parlait, me racontait l'actualité et me donnait quelques idées pour mes écritures.

Alors lorsque je l'écoutais, je lui lisais mes récits, mes trésors, tous ce qu'il restait de ma pauvre vie.

Ma fille étudiait encore dans une des plus prestigieuses écoles de commerce que je lui payais grâce aux gains de mes livres.

A tous justes 23 ans elle avait plus de raison que moi, des hauts de mes 46 ans.

Elle avait peur que le suicide soit ma prochaine étape mais je lui répondais, que la vie est une beauté qui peut vous donner des coups de couteaux à tout moments mais que jamais, à tout jamais je ne me suiciderais, que j'attirai la mort mais que je ne l'a provoquerai jamais que je n'avais pas fini mon livre et que Jeffery et Elena ne devaient au moins, pas subir mes problèmes.

De temps à autre, je parlais a ma fille pour la rassurai sur mon état car je ne voulais pas qu'elle comme moi sombre dans le désespoir.

Je voulais que ce travaille acharne ne profite pas seulement a Jeffery et Elena mais également a ma fille car comme je vous l'ai dit les gains de mes livres payent ses études.

JEFFERYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant