JEFFERY

Chapitre 2

Le lendemain j'avais tout oublié.

Je passais une journée comme les autres.

Le soir, j'eu enfin le courage de rouvrir mes volets, enfin le courage de me rouvrir , un peu, au monde extérieur et installa ma chaise devant.

Je m'assis sur cette chaise et regarda par ma fenêtre le monde était noir et sombre comme mon âme et si vaste comme l'océan dans lequel je me noyais, un océan de tristesse et d'alcool.

Le monde était peut-être pas aussi différent de moi que ce que je pensais, le monde était peut-être bon comme le monde de Jeffery.

Je regardai par cette fenêtre quand je découvris que le ciel devenu un camaïeu de rouge.

Cette si belle image qui était tout le contraire de mes pensées était pour moi un ancien souvenir mais aussi un bonheur à mes yeux comme la redécouverte du monde.

Mais cette nuit sans rêves, sans inspirations m'a fatiguée et m'a détruit un peu plus en m'aidant et en m'ouvrant sur le monde.

Alors je me couchai sur mon lit.

Il était différent.

Cette nouvelle vue du monde m'avait-elle changée, avait elle fait une nouvelle Christine Rose ?

Quelques heures plus tard, ma fille frappa à ma porte pour me réveiller, alors je lui racontai ma nuit pour quelle passe enfin une journée sans trop s'inquiéter.

Elle était heureuse pour moi et partie ainsi et j'entendis sa voix, cette voix de joie que je n'avais pas entendu depuis plusieurs années.

Quand elle fut partie, je me précipitai sur ma machine à écrire et écrit la suite de mon ouvrage, mais à mon plus grand étonnement mes paroles furent triste alors qu'elle était joyeuses jusqu'ici.

Serais-je de ces personnes qui écrivent l'inverse de leurs pesées, est-ce que ce bonheur ferait de mes livres, des livres indigestes ?

Alors je refermais mes volets et me rendormi.

Je ne voulais pas que mes livres soient mauvais juste pour redécouvrir le bonheur.

Je ne ferai jamais ça à Jeffery et à moi-même.

Le soir, ma fille rentra plus tôt et me parla dès son arrivé.

Elle frappait à ma porte et me demanda de l'ouvrir.

En ouvrant la porte je vis ma fille et je me demandais pourquoi je l'avais remplacé par Elena.

Elle était si belle, son visage était rayonnant ses yeux nous attiraient comme des aiment et sa bouche était rose et rouge en même temps.

Elle était habillée d'une jolie robe rouge avec des escarpins rouge également. Elle était parfaite.

En une secondes, je tombais en larmes, ma fille était devenue une adulte magnifique.

Alors elle pleura aussi et nous nous enliassons en sanglons.

Quelle joie de la retrouver.

Elle était enfin devant moi.