Le narrateur est entré chez un brocanteur. Le marchand lui demande s'il va acheter quelque chose.
« Je voudrais une figurine, un objet quelconque qui pût me servir de serre-papier, car je ne puis souffrir tous ces bronzes de pacotilles que vendent les papetiers, et qu'on retrouve invariablement sur tous les bureaux » [...] J'hésitais entre un dragon de porcelaine tout constellé de verrues, la gueule orné de crocs et de barbelures, et un petit fétiche mexicain fort abominable, représentant au naturel le dieu Witziliputzili, quand j'aperçus...
... un chat noir avec des ornements d'or, il était de toute beauté. Sa posture était majestueuse : il était assis et vous regardait comme un tueur, un regard tranchant. Le vendeur me dit rapidement qu'il appartenait à une ancienne civilisation égyptienne et qu'il fallait s'en méfier. Mais peu m'importai il était trop beau pour que je reste indifférent. J'achetai donc cet objet, et retournais chez moi. J'imaginai alors toute une histoire autour de cet objet son passé, qu'il avait été un dieu dans cette civilisation, car seul un dieu peut être représenté ainsi. Je passai donc toute la journée à l'admirer jusqu'à la nuit tombée ou je me résolus enfin à le lâcher des yeux. Je soupai, me doucha, puis me coucha. Avant de fermer les yeux afin de m'endormir, je déposai un dernier regard sur ce monument égyptien qui était posé sur mon bureau, sur une pile de papier qui le mettait en valeur. Il était magnifique, même magique... maléfique... Je m'endormis avec les belles pensées de revoir cet animal fantastique...
__________________________________________________________________________ Rapide début, un début calme, facile presque trop facile peut-être... Qu'en pensez-vous, laissez des commentaires que je sache si sa plaît à au moins une personne... Gros bisous et bonne journée (ou nuit sa dépend de l'heure à laquelle tu lit le message)
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Lettre d'or
Fantasy« Je voudrais une figurine, un objet quelconque qui pût me servir de serre-papier, car je ne puis souffrir tous ces bronzes de pacotilles que vendent les papetiers, et qu'on retrouve invariablement sur tous les bureaux » [...] J'hésitais entre un...