Zac et Vanessa: Un amour qui ne meurt jamais

Chapitre 1: Une rencontre bouleversante

PDV Zac:
Cinq ans. Voilà le nombre d'années depuis lesquels Vanessa et moi avions rompu. Cinq années durant lesquels je n'ai jamais réussi à l'oublier. Pourquoi ? Parce qu'elle a été mon premier amour, la seule dont j'étais tombé amoureux. Depuis qu'elle m'a quitté, j'ai essayé de l'oublier en sombrant dans l'alcool, m'enfermer dans cette bulle dans laquelle je n'arrivais pas à sortir. Depuis ces cinq années, nous nous étions pas revu. Je l'apercevais dans les magasines ou encore à la télévision, mais jamais face à face. Je dois avouer qu'elle me manquait. Et ce manque était constant. J'ai appris par les magasines qu'elle était en couple avec un certain Austin Butler et cela faisait à présent cinq ans qu'ils étaient ensemble. Je n'avais toujours pas la réponse au pourquoi elle m'avait quitté, pourquoi elle était partie un matin sans explications. J'y pensais sans arrêt, que ce soit en buvant mon café, avant de dormir, en sortant dans les rues de Los Angeles ou en allant dans les bars. Si je devais revivre cette histoire une nouvelle fois, je la revivrai, mais en changeant une seule chose: qu'elle reste près de moi encore aujourd'hui. J'étais actuellement chez moi, entrain de préparer ma valise. J'avais un avion pour 14h00 direction New-York pour le tournage d'un nouveau film. J'étais excité à l'idée d'incarner un nouveau personnage au cinéma. Ma valises fin prêtes, je me dirigeais dans mon salon pour aller chercher mes clefs de voiture et descendre ensuite ma valise pour la mettre dans le coffre de ma voiture. Je la démarrai, j'ouvrai mon portail a l'aide de la télécommande et j'étais en route pour l'aéroport de Los Angeles LAX. Il faisait beau et assez chaud, alors que nous étions en plein mois de novembre. En Californie, les températures variaient au fil des jours. La veille, il pouvait faire 30°C et le lendemain 10°C. J'étais actuellement à roue point et j'allais bientôt arrivé à l'aéroport. Quelques minutes plus tard, j'arrivais devant l'entrée du parking. Je pris un ticket et la barre d'entrée s'ouvrit, me laissant le passage libre. J'atteignis le deuxième étage où je trouvai enfin une place. Je garai ma voiture, pris ma valise et me dirigeai vers la sortie qui me conduit dans l'aéroport. Il était 12h30, et je devais vite me dépêcher de passer à la douane. Il y avait beaucoup de monde et je mis environ une demi-heure pour y passer. J'étais à présent de l'autre côté et je regardais les boutiques. J'étais rentré dans un kiosque. Je vis un magasine sur lequel Vanessa était en première de couverture. Je le pris et feuilletais un peu les pages quand je tombai sur son photoshoot. Elle n'avait pas changé depuis la dernière fois que je l'avais vu et puis, elle était toujours aussi belle, avec ses cheveux d'un noir de jais et ses yeux noisettes. Je ne savais pas depuis combien de temps je m'étais perdu à regarder ses photos, mais je fermai le magasine à l'annonce du vol pour New-York. Je pris ma valise et quittai le kiosque pour me diriger jusqu'à l'accueil pour le vol. J'attendais dans la file et quand vint mon tour, je tendis mon billet d'avion à l'hôtesse d'accueil et je rentrai dans le couloir qui rejoignais la porte d'entrée de l'avion directement.
-Bonjour et bienvenue, me dit une des hôtesses de l'air pour m'accueillir poliment.
Je fis de même et j'allai m'installer dans mon siège à la place que l'on m'a donné. Une fois tout le monde installé, l'avion commença à rouler sur la piste, puis s'arrêta et roula très vite jusqu'au décollage. On pouvait entendre le bruit des roues qui rentrait dans l'avion. Les hôtesses passaient dans les deux rangées pour nous servir une boisson et des biscuits. Le voyage a duré cinq heures et durant tout le long du vol, je n'ai cessé de penser à la même personne qui était toujours présente dans ma tête depuis plus de onze année. Depuis le début et cela n'a jamais cessé. J'étais dans la zone des taxis et un chauffeur me fit signe. Il prit ma valise et la mît dans le coffre tandis que je m'installais à l'arrière. Il me demandait, une fois installé à sa place, où il devait me déposer. Je lui tendis un papier sur lequel était marqué ma réservation de ma chambre d'hôtel. Il me le rendit et démarra sa voiture. New-York était une très belle ville, sans doute la plus belle des États-Unis. Je regardais par la fenêtre durant tout le trajet, et j'étais émerveillé par la beauté de ces grandes tours que l'on pouvait trouer à chaque coin de rue. Il y avait des panneaux numériques de publicités accrochés sur ces grandes tours et les taxis étaient jaunes. Il faisait un grand soleil malgré la température assez basse. Le taxi s'arrêta devant l'hôtel Hilton, dans lequel ma chambre était réservée. Je payai le chauffeur et il sortit de sa voiture pour me donner ma valise. Je le remerciai et je me dirigeai vers l'entrée pour ensuite aller vers l'accueil.
-Bonjour monsieur, me salua la femme se tenant derrière le comptoir.
-Bonjour madame, j'ai réservé une chambre d'hôtel, lui dis-je en lui tendant mon papier de réservation.
Elle le prit et le regarda pour ensuite entrer les données dans l'ordinateur. Quelques minutes plus tard, elle me donna ma carte de chambre.
-Merci beaucoup.
Et je partis vers l'ascenseur,ma chambre se trouvait au troisième étage et, une fois arrivé, les portes s'ouvrirent et j'étais à la recherche de ma chambre.
-Alors, n°204 ... 204 ... Ha, 204.
J'étais devant et je sortis ma carte pour l'insérer dans la serrure électronique. La petite lumière vira au vert, je tournai la poignet et je pouvais voir une partie de ma chambre. Je posai ma valise sur mon lit et je scrutai un peu le lieu. Elle était assez spacieuse et mon lit était grand avec de chaque côté, une lumière accrochée au mur. Je sortis des vêtements de rechange et j'allai vite dans la salle prendre une bonne douche. Le voyage m'avait fatigué mais j'avais décidé d'aller faire un tour dans les rues de New-York sans trop m'éloigner de l'hôtel. Je sortis de la douche et j'enfilais mes vêtements pour ensuite sortir de ma chambre. Je pris l'ascenseur et j'arrivais au rez-de-chaussée. Il y avait pas mal de gens résidant à l'hôtel, qui se trouvaient dans les fauteuils ou dans la salle à manger. Il était actuellement 17h00, car il y avait trois heures de décalage horaire entre Los-Angeles et New-York et ceci me fatiguait encore plus. Je sortis de l'hôtel et j'admirais la vue autour de moi. Il y avait de grands immeubles et des panneaux publicitaires qui affichaient des nouveaux films, des marques de produits de beauté ou encore de nouvelles égéries pour des vêtements. Je marchais tranquillement, et les personnes passant vers moi parlaient différentes langues comme l'italien, le chinois et le français. New-York était connue comme ville accueillant le plus d'étrangers et c'est pour cela que les nationalités étaient mélangées. Je me trouvais dans une avenue et je regardais les vitrines d'un magasin de vêtements, puis celles d'un magasin de jeux-vidéos. Même à l'âge de 28 ans je jouais encore aux jeux-vidéos. Je repris mon chemin et je sentis le corps d'une personne se cogner contre le mien et le bruit de différentes affaires toucher le sol. Je ne faisais même pas attention à la personne qui m'est rentrée dedans car je me précipitais pour ramasser ses affaires.
-Excuse moi, je suis vraiment navrée, je n'ai pas regarder où j'allais, s'excusa la personne.
Cette voix si douce et mélodieuse me rappelait fortement une voix familière. Je levais les yeux vers elle et mon coeur fit un bond. Je fis tellement surpris que je n'avais même pas fait attention à l'écart entre ma lèvre du haut et celle du bas. J'étais plongé dans ses yeux noisettes et je détaillais chaque parcelle de son visage angélique. J'essayais de me persuader que ça ne pouvait pas être elle mais elle était bien là, agenouillée, en face de moi, en pleine rue de New-York. Je ne pouvais d'écrire ce que je pouvais ressentir à ce moment là. Voir Vanessa devant mes yeux, cinq ans plus tard, fut le moment le plus étrange de toute ma vie. Elle me regardait, droit les yeux, sans dire le moindre mot. Et moi, j'essayais de prononcer quelque chose mais aucun son n'arrivait à sortir de ma bouche. Nous étions là, à nous regarder, agenouillés par terre, moi avec son rouge à lèvres dans la paume de mes mains, et elle avec son téléphone portable. Elle n'avait pas changé durant ces cinq années. Elle avait toujours ses beaux cheveux brillants d'un noir de jais, elle avait un peu maigrie mais elle était toujours aussi belle. Je sortis de mes pensées et décidais de ramasser ses affaires pour les remettre dans son sac. Je me redressai et elle fit de même, toujours en me regardant sans dire un mot. Je lui tendis son sac et elle dit enfin quelque chose:
-Merci.
Ce mot était un peu venu d'ailleurs car je voyais qu'elle était chamboulée, comme moi d'ailleurs. Nous restions là, à nous regarder pendant des minutes mais aucun de nous deux ne décidait de détacher son regard de la personne.