Zac et Vanessa: Un amour qui ne meurt jamais

Chapitre 2: Se souvenir

PDV Vanessa:
Je me réveillais doucement. Les rayons du soleil transperçaient la fenêtre de la chambre dans laquelle j'étais. Je me redressais, m'étirais et je me levais. Je pris mon téléphone sur la table de chevet et je me dirais à l'extérieur de la chambre pour me retrouver dans un long couloir avec des portes de chaque côté. Il y avait des photos accrochées au mur et sur l'une d'elles apparaissaient Zac, Ashley et moi. Je la regardais durant quelques minutes et les souvenirs remontaient dans ma tête. C'était le bon vieux temps, où tout était plus simple et je n'avais pas besoin de me poser mille et une questions car j'étais heureuse, j'étais avec celui qui me faisait chavirer mon coeur et qui arrive encore à l'heure d'aujourd'hui. Je sortis de mes pensées en entendant une voix féminine résonnait dans toutes les pièces de la maison.
-Vanessa ! Ton petit déjeuné est prêt !
-J'arrive !
Je continuais mon chemin jusqu'aux escaliers que je descendis à toute vitesse et j'arrivais dans la cuisine où ma meilleure amie Ashley était entrain de mettre les crêpes qu'elle avait préparé dans l'assiette. La bonne odeur se rependait dans la cuisine et je la respirais avec plaisir. Je m'installais sur une chaise et elle fit de même en se mettant en face de moi. J'étais chez elle depuis quelques jours. J'avais décidé de revenir sur Los Angeles pour deux semaines environ et me changer les idées, oublier ces dernières semaines que j'avais vécu à New-York. Depuis ma rencontre avec Zac dans la rue, nous nous étions deux fois en trois semaines. Et puis, avant mon départ pour Los Angeles, nous avions eu une discussion qui a fait que j'ai décidé de partir.

Flash Back:
Il était environ 20h00 quand j'arrivais devant la cafétéria. Zac était déjà assis à la table où il m'attendait. J'ouvris la porte et ses yeux étaient figés en ma direction. J'arrivais et m'installais en face de lui. Il y avait déjà une tasse de café posée devant lui et le serveur arriva pour me demander ce que je désirais prendre. Je pris la même chose que Zac et il m'amena la commande tout de suite après. Zac ne cessait de me regarder avec ses beaux yeux bleus qui avaient tendance à me déstabiliser. Nous commencions à parler de son tournage qui avait commencé il y a trois semaines maintenant et je pouvais sentir qu'il aimait vraiment ce nouveau film dans lequel il jouait. Et puis, à partir de la question qu'il me posa, je commençais à être mal à l'aise.
-J'ai vu dans les magasines il y a environ deux ans que tu étais en couple avec un certain Austin Butler. Comment ça se passe avec lui ?
Je le regardais et je voyais dans son regard qu'il y avait un vide. Il n'y avait plus rien, il n'y avait plus cette étincelle qui brûlait à chaque fois qu'il me regardait, à chaque fois qu'il avait tendance à me dévorer des yeux lorsque j'étais devant lui. Non, elle était morte depuis qu'il avait entamé le sujet sur Austin. Et puis, quand j'entendis ce qu'il me demandait, mon coeur rata un battement. S'il savait pour quelle raison Austin et moi n'étions plus ensemble. J'avais envie de lui dire "C'est pour toi, je ne t'ai jamais oublié. Je suis toujours amoureuse de toi après nos cinq années de séparation.", mais je ne pouvais pas, je ne voulais pas me faire passer pour une faible. Alors je lui mentis.
-Et bien, nous ne sommes plus ensemble, ça ne marchait plus entre nous, et si je suis à New-York, c'est pour démarrer une nouvelle, loin de tout ça.
Tout ce que j'espérais, c'est qu'il ne voyait pas que j'avais inventé ma réponse. Lorsque je regardais l'expression sur son visage, je sentis qu'il ne me croyais pas, mais il ne disait rien. Et, il me dit quelque chose qui me rendait encore plus mal à l'aise.
-Tu sais, depuis que nous nous sommes séparés ... Non, depuis que tu m'as quitté, je n'ai jamais eu d'autres filles dans ma vie, il y a toujours eu toi et ce sera toujours toi Vanessa. Tu peux très bien me dire que en cinq années de séparation je peux tout oublier, recommencer une nouvelle histoire avec une autre fille, mais non. Parce qu'on n'oublie jamais son premier amour ...
À ces mots, à ces phrases, à ces paroles qui sortaient tout droit de sa bouche bien dessinée, je retenais les larmes qui étaient montées à mes yeux. Il me fixait toujours, attendant une réponse, mais tout ce que je réussissais à faire était de prendre mon sac et de partir de la cafétéria. J'avais ouvert la porte et je me retrouvais dehors, dans la nuit et on pouvait entendre le bruit de mes talons taper sur le goudron. Je laissais couler quelques larmes qui étaient restées coincées dans ma gorge. Je devais être contente après les révélations qu'il m'avait faites, mais c'était trop dur de les entendre après cinq années de souffrance. Au final je me disais que je n'aurais jamais dû partir parce que j'étais heureuse malgré tout. Et je m'arrêtais, entendant une voix prononcer mon prénom à quelques mètres derrière moi. Je me retournais et je le vis, les mains dans les poches de son jean, s'avançant vers moi d'un pas non chaland.
-Je t'ai attendu ... Je pensais que tu allais revenir, que tu avais besoin de te remettre en question par rapport à notre relation .. J'ai espéré jusqu'au bout ..
Je respirais irrégulièrement. C'était une véritable épreuve d'entendre ce qu'il ressentait et d'écouter ses peines. Ses yeux bleus brillaient dans la nuit et les lumières des réverbères se trouvant vers le bord du trottoir l'éclairait et ses cheveux châtains clairs brillaient, ce qui le rendait encore plus beau. Des goûtes de pluie étaient entrain de tomber doucement puis très fortement. Ses cheveux commençaient à être trempés ainsi que les miens. Il continuait quand même ce qu'il me disait et de la buée sortait de sa bouche.
-Je t'ai appelé des centaines de fois, je t'ai laissé je ne sais combien de messages et tu n'as jamais répondu. Et quand j'ai vu trois années plus tard que tu étais en couple depuis tout ce temps, je me suis renfermé encore plus dans ma bulle. J'étais détruis .. Te revoir, après cinq ans, dans les belles rues de New-York, m'a chamboulé ...
Si il savait tout ce que je pouvais ressentir depuis tout ce temps. S'il savait que tout ce qu'il était entrain de me dire était la même chose pour moi. Je ne savais pas ce qu'il m'avait poussé à faire cela, mais je ne laissais pas finir ce qu'il était entrain de me dire et mes lèvres étaient posées sur les siennes. Je ne regrettais pas ce que je faisais. Ma main était posée derrière sa nuque et nous étions tous les deux trempées. Des goûtes d'eau dégoulinaient sur notre visage. Puis, je me détachais de lui, me laissant le regarder. Je passais ma langue sur ma bouche et je baissais ensuite les yeux. En fait, j'étais perdue, je ne savais plus quoi penser.
-Je dois y aller.
Un taxi passait et je lui fis signe de s'arrêter. Je montais dedans et à la dernière seconde je pouvais entendre Zac m'appeler mais il était déjà trop tard. Je fermais la porte et le chauffeur reprit la route.