Je marchais dans la rue d'un bon pas en lisant mon journal. En fait, lire est un grand mot. Je le feuilletais à la recherche de bonnes nouvelles, mais puisque les bonnes nouvelles ça ne vend pas, il n'y avait que des mauvaises nouvelles et des catastrophes en tout genres.
Je soupirai en repliant mon journal. Je perdait à chaque jour un peu plus foi en l'humanité. Je continuai à marcher en me demandant où s'en allais l'humanité. Tout ces meurtres, toute cette pollution et autres crimes de ce genre. Nous étions en train de détruire notre planète et de nous détruire nous-même. Je me sentait tellement impuissant face à tout ça. Qu'est ce que moi, un jeune notaire de 34 etans, pourrait faire contre tout cela?
Je soupirai. Je ne comprenais pas comment certaines personnes faisaient pour être aussi insouciant face aux autres et au future de notre belle planète. Je regardai autour de moi. Je vis quelques sans abris, les voir dans cet état me brisa le cœur. Je trouvais tellement injuste que certain d'entre nous vivent dans la rue tandis que certains sont tellement riche qu'ils ne savent plus quoi faire avec leur argent.
Je décidai donc d'aller parler à un monsieur sans abris sur un coup de tête. Je m'approchai et je m'assis donc sans rien dire sur le sol dégoûtant de la rue. Nous restâmes silencieux pendant quelques minutes jusqu'à temps qu'il se retourne et qu'il me regarde.
- Pourquoi? me dit-il.
Oui c'est vrai, pourquoi? J'ai agis sur un coup de tête, mais je continue à croire que j'ai fait la bonne chose.
- Parce que cela me semblait la meilleure chose à faire, répondis-je simplement.
Il acquiesça en silence et il regarda au loin. Je pris alors le temps de le détailler. C'était un homme d'une cinquantaine d'année qui avait l'air assez sage et il avait l'air d'avoir beaucoup vécu.
- Vous savez, il n'y a pas beaucoup de gens qui ferait ça, mais vous, vous l'avez fait d'une manière irréfléchie et totalement naturelle. Pour cela, je vous respecte grandement.
Ce fut alors à mon tout d'acquiescer en silence. Ce silence se prolongea quelques minutes jusqu'à temps que je prenne la parole.
- Je l'ai fais, car je trouve qu'il y a trop d'injustice sur cette planète et que personne semble s'en rendre compte. Tout ces hommes d'affaire qui sont trop occupés à regarder leur téléphones pour vous voir dans cette position, c'est inhumain tout simplement.
- Vous savez, la plupart des personnes se sentent touchées par les divers problèmes de la planète, mais la plupart ne savent pas trop quoi faire pour aider. Suivre son cœur, comme vous l'avez fait, est une bonne solution selon moi.
Je restai en silence quelques secondes pour méditer sur les paroles du sans-abri. Il avait raison. Si tout le monde suivait son cœur, la terre serait un meilleur endroit où vivre.
- Pourrais-je vous poser une question indiscrète? lui demandai-je.
- Allez-y.
- Comment êtes vous arrivé dans cette rue?
- Vous n'avez pas peur de poser les vrais questions vous, dit-il en riant doucement. Et bien, avant, j'avais un petit emploie de cordonnier, mais mon atelier ne marchait pas aussi bien que je le voulais... Donc, à un moment, j'ai dû fermer boutique. Tout est partit de là et les comptes et factures se sont accumulés jusqu'à temps que les créanciers me prennent tout, ma voiture, ma maison. Depuis ce temps cette rue est ma nouvelle maison.
Je restai silencieux. Je ne savais pas du tout quoi répondre, car aucun mots ne pouvait réparer l'injustice qu'il avait été victime.
- Certains disent qu'une image vaux milles mots, mais dans votre cas, c'est un silence qui vaux mille mot, me dit-il.
Je souris malgré moi. C'est vrai que dans certains cas, les silences sont plus éloquent que les mots. Nous restâmes ainsi pour quelques minutes et puis je me leva et je lui donna deux cent dollars. Il leva la tête vers moi et me dit:
- C'est beaucoup trop, je ne peux pas accepter.
- Deux cent dollars pour une leçon de vie, cela me paraît assez équitable, dis-je.
Et je m'éloignai.
VOUS LISEZ
Recueil d'histoires non-finies et/ou truc random
Short StoryDans cette histoire, je vais écrire des chapitres qui n'ont pas de liens entre eux et qui n'ont pas spécialement rapport. C'est juste un moyen d'écrire sans engagement envers vous et envers l'histoire. On pourrait dire que c'est des petites nouvelle...