L'Elfe Rousse et bien après L'Anneau

Chapitre 11

La vie pesait lourd pour tout le monde en terre du milieu. Mais si on devait peser les ames de tout le monde pour voir laquelle pesait le plus, celle de Tauriel l'emporterait. Elle était cloîtrée dans sa chambre noire, vêtue d'une cape noire, le regard noir lui aussi sur ce monde qu'elle avait aidé à détruire. Seule ses cheveux permettaient de savoir ou elle se trouvait dans sa salle sombre. Les mèches couleur de feu retombaient sur ses épaules de manière triste, et Tauriel était là, telle une flamme qui menaçait de s'éteindre à tout moment.

***

Une petite fille aux cheveux noirs jouait dans les fleurs. Ses yeux étaient d'un gris troublant. Son frère jumeau s'approcha d'elle pour lui montrer une fleur orange vif qu'il venait tout juste de cueillir. La fillette voulut arracher la fleur aux mains de son frère en lui sautant dessus, mais celui-ci l'esquiva habilement, avant de perdre l'équilibre et de rejoindre sa soeur par terre. Le garçon leva la tête pour regarder si sa jumelle était toujours à côté de lui, et sans raison, ils se mirent à rire tous deux aux éclats. Arwen et Aragorn regardaient leurs jumeaux depuis le balcon de leur chambre. Ils ne parlaient pas, mais ils se comprenaient parfaitement car ils pensaient tous deux la même chose. Ils semblaient si heureux, si insouciants..., ils les enviaient presque. En voyant le roi verser des larmes silencieuses, Arwen se mit à pleurer bruyamment mais se sauva à l'interieur pour ne pas perturber le havre de paix de ses deux enfants. Cela était tellement injuste...

***

Comme un si elle avait eu un éclair de lucidité, la flamme se réveille. Sa main se dirige furtivement vers un poignard posé sur sa table de chevet. Elle regarde attentivement la lame de celui-ci. Parfaite.

***

L'elfe blond se lève calmement. Legolas attrape une servante au hasard dans le couloir pour lui commander un bain. Quelques minutes plus tard, il se désabille et se plonge dans l'eau chaude. Le prince de Mirkwood s'habille et sèche ses cheveux à l'aide du soleil qui donne sur sa chambre. Tout est fin prêt. Legolas attrape sa besace et
entreprend de se diriger vers l'écurie mais une silhouette menue armée d'une hache lui barre le passage.

_Où crroyez-vous aller comme ça, mon ami, questionna Gimli en roulant les "R", comme à son habitude.

Legolas songea d'abord à un mensonge, mais il lui cracha la vérité au visage.

_Je compte me rendre en Isengard pour embrasser la femme que j'aime depuis 100 ans.
Vu l'expression perplexe du nain, l'elfe déduit qu'il n'allait pas répondre.

_Vous permettez, lança Legolas en essayant d'écarter Gimli de son chemin.

Une fois qu'il eut enfourché le premier cheval venu, il partit au galop vers la tour du mage blanc.

***

Son regard était bleu comme la mer, sa peau blanche comme la neige, et de l'or semblait remplacer ses cheveux. Elle était en face de lui et ni Gandalf ni Dame Galadriel ne purent résister. Ils se jetèrent dans les bras l'un de l'autre. La dame de Lothlorien versa même quelques larmes sur l'épaule du magicien. Leur amour ne pouvait coexister avec leurs multiples divergences, bien que ces deux êtres étaient très semblables. Il y a des bonnes choses avec lesquelles on ne peut pas vivre.

***

L'allumette tapie dans l'ombre gravit les escaliers à toute vitesse en faisant le moins de bruit possible. Elle se trouvait à présent devant les quartiers du parasite blanc. Non... Il le fallait pas... Pluisieurs jours passèrent avant que la petite flemme ne se transforme en foyer.

***

Quatre jours plus tard, Legolas attendait dans les buissons le moindre signe de vie.

***

Elle était là. Le même poignard, le même endroit, la même cible. Tauriel respira a fond, cacha le poignard derriere son dos et frappa. Un gobelin ideux haut de 60 centimètres lui ouvrit, le temps de voir ou était Saroumane et...

_Ma jolie! En voila une surprise, dit-il en voyant l'elfe.

Il se positionna pile face à elle. Tauriel attendait ce moment, et c'était là. D'un geste vif, elle sortit son poignard et le lança en massacrant le cerveau du mage blanc.

Elle dévala les escaliers, pris sa besace sa cape et courut jusque dans les fourrés où une curieuse surprise l'attendait.

_Tauriel?

_Legolas, c'est toi? Si c'est toi, cours!

Legolas écouta son conseil, bien qu'il ne savait pas pourquoi il devait courir si vite.

Lorsque tous deux furent loin d'Isengard, ils s'arrêtent et se dévisagèrent.

_Pourquoi courrais-tu comme ça, Tauriel?

_J'ai tué Saroumane et ses gobelins muttants étaient surement à mes trousses, répondit calmement celle-ci. Et toi?

La rousse attendait certainement une réponse mais tout ce que Legolas fit c'est prendre Tauriel dans ses bras et déposer un baiser sur ses lèvres. Il dura longtemps, et elle y répondit avec encore plus d'envie que son compagnon. Legolas se détacha d'elle à contrecœur.

_Tu as ta réponse. Je auis venu pour ne plus avoir de regrets.

Sur ce, le blond tourna les talons mais son amie cria son nom.

_J'ai besoin de toi, dit-elle. La Terre du Milieu a besoin de toi.

Legolas suivit Tauriel jusqu'à une partie des bois relativement lumineuse où se trouvait une silhouette vaguement humaine. Un Ent.

_Sylvebarbe, est-ce toi?

_Tauriel, s'exclama-t-il en entendant la voix de son amie.

_Je te présente Legolas, il est venu pour nous aider.

Après que Tauriel eut montré son ami d'un geste de la main, il baissa la tête respectueusement, bien que Legolas ignorait pourquoi il se trouvait dans une clairière avec un homme-arbre et l'amour de sa vie en prétemdant pouvoir les aider a faire quelque chose.

_Rassemble les Ents, et demande-leurs de ramasser le plus de rochers possibles, ordonna l'elfe rousse.

Les autres Ents avaient mis une heure à arriver et deux heures pour rassembler la roche. Après une heure à discuter du plan d'attaque, les Ents entreprirent de détruire le barrage tout près d'Isengard, encore en pleine construction. L'eau coulait à flots, et le sang se déversait une fois de plus sur cette terre noire.

Tauriel et Legolas prenaient ensemble la route pour Minas Tirith, ensemble pour l'éternité d'elfes qu'il leur restaient à vivre.

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Voilà, c'était le dernier chapitre! J'espère que cette fic vous aura plu, et j'espère que je n'ai pas trop bâclé la fin, mais j'avais vraiment envie de la finir pour enfin passer à autre chose... Mais tout de même! C'est ma première fiction! Je vous fait de gros poutoux, et à la prochaine!
Je posterais l'épilogue demain, je ne vais pas vous laisser en plan :)