Braquage (Terminée) N.H

5h30

Après ce petit moment de froid, la tension était retombée.

«Tu as déjà été en couple, l'es-tu en ce moment-même?» Il me demanda, brusquement.

Je ne m'y attendais pas à celle-là...

«Un ou deux copains durant mes années d'adolescence mais ça n'a jamais été de longue durée. Et non, je n'ai pas le temps d'en avoir un.»

«Et toi?» Je repris.

J'aurais pas dû lui redemander... Mais en même temps ce n'est que par politesse que je lui retourne sa question donc...

«Une durant ma quinzième année, ça été très court. Après, je n'ai jamais eu rien de sérieux. J'attends la bonne.» Il fit ce sourire, le sourire. Si vous voyez duquel je parle, celui où aurait du mal à contredire le fait que ce soit un ange.

«T'aime bien les disquettes toi.» Je souriais.

«Ouai sûrement... Mais c'est la vérité, je vois pas l'intérêt de n'avoir que des relations sans lendemain, sans sentiments.»

«Je suis daccord avec toi mais je connais plein de personnes qui ne cherchent que ça, des relations courtes sans aucun sentiments, juste pour le "plaisir".» J'argumentais.

«Je ne comprends pas comment l'on peut éprouver du plaisir avec une personne qui ne nous interresse pas...»

«Beh... 'Fin le corps humain à ses raisons...» Je riais doucement.

«Ouai.» Il ria à son tour.

Il s'approcha un peu et je le vis me détailler longuement, je fis de même.

«Tu as des gros cernes sous les yeux.» Sortis-je sur le coup.

Il se figea un instant puis éclata de rire.

«Je suis vexé et puis t'es pas mieux. On dirait un panda.»

«C'est mignon les pandas.» Je déclarai.

«Ouai.»

«Donc on est deux pandas?»

«Ouai. Hashtag team panda.» Je fis un clin d'œil exageré.

La nuit était définitivement parti en cacahouète, la fatigue me faisait dire n'importe quoi.

«On est deux pandas creuvés, je pense qu'on devrait aller se coucher.» Il dit doucement.

«Tu as raison, je vais y aller.»

«Rêve même pas, tu quittes même pas la maison balec. Il est presque 6h du matin, tu es pas assez réveillé pour rentrer en sécurité chez toi.»

«Eww.»

«Discute pas et viens.»

«Ok ok.» Je me résignai.

On se leva tout les deux difficilement et on se mit en route vers le premier étage. Les marches sont hyper hautes, c'est chelou. Bref.

Nous arrivions enfin dans sa chambre.

«Tu as une chambre d'ami?» Je demandais.

«Non tu dors avec moi.»

«Genre avec ta baraque de 300 mètres carrés t'as pas de chambre d'ami? J'suis pas idiote à ce point.» J'haussai un sourcil.

«Bon j'en ai mais bon, comme tu le dis j'aime ce qui est cliché niais donc on va dire que j'ai aucune chambre dispo, que le canapé est bien trop inconfortable est que par conséquent tu es obligé de dormir avec moi.»

Je riais face à stupidité attendrissante.

C'est bientôt la fin.
xx